Marjorie Mayans fait partie des consultants du Mag de la Coupe du monde sur TF1, présenté par Isabelle Ithurburu.Son regard d'ancienne internationale française s'y est d'ores et déjà révélé précieux.Focus sur cette troisième ligne de 32 ans, connue pour sa science de la défense.
C'est un monument du XV de France féminin, l'une des pierres angulaires autour desquelles s'est construite l'une des meilleures sélections au monde de ces dernières années. Du haut de ses 53 sélections (elle a désormais pris sa retraite internationale), Marjorie Mayans a laissé son empreinte dans l'histoire de la sélection tricolore. Grâce à son expérience, que ce soit en rugby à sept ou à quinze, la troisième ligne, qui évolue toujours au plus haut niveau dans son club de Blagnac (en Élite 1, la première division française de rugby féminin), apporte un regard différent sur les performances de ses homologues masculins. Une expertise qui explique sa présence parmi les consultants du Mag de la Coupe du monde sur TF1.
Une défenseuse redoutable
Élue meilleure joueuse du XV de France lors de la saison 2020-2021, la joueuse de 32 ans a presque tout vécu avec la tunique frappée du coq. En plus des deux Grands Chelems réalisés dans le Tournoi des Six Nations (2014, 2018), elle a participé à trois Coupes du monde (2014, 2017, 2022), décrochant à chaque fois la troisième place. Au total, la native de Tremblay-en-France aura réussi la performance de disputer 15 matchs dans la compétition phare de l'Ovalie, dont 12 en tant que titulaire. En club aussi, elle a brillé. Avec Blagnac, elle a atteint la finale du championnat de France à trois reprises (2021,2022, 2023). Et même si sa formation s'est à chaque fois inclinée, l'exploit n'en reste pas moins considérable.
En plus de ce palmarès gargantuesque à XV, "The Blonde Destroyer" - elle doit son surnom à ses fameux placages aux chevilles et à son activité défensive en général - s'est aussi distinguée au rugby à sept. Sous son impulsion, les Bleues ont ainsi terminé deuxièmes de la Coupe du monde 2018. Elle a aussi participé aux Jeux Olympiques 2016. Des performances qui font de Marjorie Mayans l'une des meilleures défenseuses de sa génération. "Jamais, je n’aurais imaginé tout cela. Quand je fais le bilan, je suis très fière du chemin parcouru. Ce n’était pas gagné, j’ai beaucoup travaillé, je me suis entraînée dur, à 6000%", assure-t-elle sur le site du conseil départemental de Haute-Garonne.
Désormais, elle prépare sa fin de carrière de sportive professionnelle. En plus de ses apparitions de plus en plus fréquentes dans les médias, elle a ainsi entamé un cursus de juriste en droit du sport. Une suite logique pour l'une des pionnières du rugby féminin.