Déçu et attristé par les critiques, visant sa cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby, Jean Dujardin a réagi sur Instagram, jeudi 14 septembre.L'acteur oscarisé a déploré le "déferlement de commentaires, politiques et médiatiques" qui ont suivi le spectacle organisé au Stade de France.
Il dit être "tombé à la renverse". Six jours après la cérémonie d'ouverture du Mondial de rugby, jugée désuète voire gênante, Jean Dujardin a défendu, jeudi 14 septembre, le spectacle qu'il a proposé, abasourdi par les critiques négatives de tout bord.
"Je n'aurais jamais pensé que ma participation à la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby déclencherait un tel déferlement de commentaires, politiques et médiatiques...", s'est agacé sur son compte Instagram l'acteur français oscarisé en 2012 pour son rôle dans le long-métrage The Artist. "On l'a voulue belle, on l'a voulue festive, on s'est amusé à l'imaginer, on s'est investi tous ensemble, bénévoles, artisans, artistes, heureux de la préparer en pensant au plaisir de tous."
"On a voulu célébrer notre pays, notre savoir-faire et l'histoire du rugby", a rappelé le personnage central de la cérémonie d'ouverture, qu'il a lui-même composé. "La France "surannée" des années 50 ? C'est justement en 1954 que la France fêtait sa première victoire sur les Néo-Zélandais ! 'La France Rance?'", a poursuivi ce grand passionné de rugby, en référence au titre de Une du quotidien Libération, au lendemain de l'événement, évoquant "la carte postale sépia d'une France qui sent la naphtaline". "Une cérémonie d'ouverture est toujours la présentation au reste du monde du pays où se déroule l'événement fêté. Nous sommes effectivement aussi le pays du béret, de la gastronomie, de la culture, de l'éducation, n'en déplaise à certains..."
"Le second degré que j'ai toujours aimé manier n'a pas été compris et je le regrette", a déploré Jean Dujardin dans cette mise au point. "Nous aurions dû certainement nous rappeler que notre pays est largement critiqué pour son esprit polémique et 'ronchon'. Dommage que nous n'ayons pu y échapper alors qu'il y avait une telle bonne volonté. Cette cérémonie n'aurait jamais dû nous opposer mais nous rassembler. Je suis un artiste, je ne serai le porte-drapeau d'aucun parti", a-t-il assuré.
"Je vais vous laisser régler vos affaires entre vous. Je voulais que ce soit une cérémonie d'ouverture d'esprit, de partage et de joie. Je garde cette belle émotion au chaud." Et de conclure son long texte pour un message fédérateur : "Allez les Bleus."
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