À quatre jours du match contre l'Italie, vendredi 6 octobre (en direct sur TF1 et MYTF1), l'excès de confiance ne gagne pas les rangs tricolores.Le groupe France, joueurs et staff compris, savent que la défaite contre les "Azzurri" est interdite, sous peine de subir une terrible déconvenue."Soit il y a le vide, soit on continue", a rappelé, lundi 2 octobre, l'entraîneur des avants français, Laurent Labit.
Rien n'est encore joué, et les Bleus en sont conscients. Provisoirement en tête de la poule A, avant son dernier match de poules, le XV de France va jouer sur un match la suite de "son" Mondial. Opposés à l'Italie, vendredi 6 octobre (à 21h, en direct sur TF1, MYTF1 et en live commenté sur TF1info), les partenaires de Maxime Lucu, pressenti pour démarrer au poste de demi de mêlée, en l'absence d'Antoine Dupont, en phase de reprise après son opération au visage, n'auront pas le droit à l'erreur.
Une défaite contre le voisin azzurro, laminé par les All Blacks (96-17) en fin de semaine dernière, pousserait la troupe de Fabien Galthié dehors dès la phase de poules. Un scénario catastrophe sur lequel les hôtes de cette Coupe du monde ont été alertés, alors qu'ils vont affronter une bête blessée qui a tout gagner. "On n'est pas dans une configuration de match de poules, où on pourra se rattraper derrière", a mis en garde, lundi 2 octobre, l'entraîneur tricolore chargé de l'attaque, Laurent Labit.
Tout le monde connaît l'enjeu
Laurent Labit, entraîneur des avants du XV de France
"L'Italie est une équipe qu'on est habitué à jouer, tous les ans dans le Six Nations. C'est un adversaire redoutable qui est capable de se transcender, qui va forcément avoir une réaction par rapport à son dernier match et qui va essayer, bien sûr, de nous mettre sur les épaules la pression de l'enjeu et du résultat", a prévenu l'adjoint de Fabien Galthié, venu à la rencontre de la presse.
"On rentre dans les matchs à la vie, à la mort", a insisté le technicien, qui rejoindra le Stade français une fois la Coupe du monde terminée. "La donne est simple. On l'a clairement évoquée avec les joueurs. On sait tous que le match de vendredi sera déterminant. Tout le monde connaît l'enjeu. Je ne pense qu'il y ait de risque de décompression. Comme je l'ai dit : soit il y a le vide, soit on continue. Soit samedi on est en vie et on continue, soit on est mort et on rentre", a martelé Laurent Labit. "Les joueurs le mesurent, comme le staff. On est tous alignés pour faire un gros match contre l'Italie."