VERTIGE - Le troisième album du prodige de la musique électronique James Blake, "The Colour of Anything" vient de sortir. Un opus aussi mélancolique et ciselé que ses deux précédents travaux, méritant ainsi largement qu'on s'y attarde.
► Pour ses featurings et ses collaborations
Passé quasiment inaperçu entre les deux sorties de l'année, à savoir Beyoncé et son Lemonade, sur lequel il a travaillé et le très attendu album de Radiohead, The Colour of Anything du jeune prodige James Blake est le nouvel opus du Britannique. Trois ans après la sortie d' Overgrown, le musicien s'est attaché les services de Bon Iver sur I Need a forest et ceux de Frank Ocean, crédité sur Always. Le tout, préparé dans le mythique studio de Rick Rubin, en Californie.
► Pour ses inspirations
Véritable ovni dans l'univers "pop", James Blake s'amuse à casser les barrières entre les styles. Dans The Colour of Anything, l'artiste nous emmène dans des contrées contemplatives électroniques, mélange la soul et le gospel, assène des basses puissantes et lancinantes, avec tout le talent qu'on lui connaît. On vous recommande ainsi Radio Silence, Choose me, Modern Soul et I Need a Forest
► Parce qu'il fait du bien, tout simplement...
Après un début d'hiver traumatisant, une tristesse qui peine à s'effacer au fil des mois, une ambiance sociale difficile et des icônes disparues les unes après les autres, il est parfois bon de se rappeler que la musique adoucit très souvent les mœurs et permet de s'évader de la morosité ambiante, au moins pour quelques minutes. Si certains génies comme Bowie ou Prince nous ont quittés, d'autres assoient un peu plus leur grand talent. James Blake en fait partie.
EN SAVOIR +
>> James Blake remporte le prestigieux Mercury Prize
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