3 bonnes raisons de regarder "Etats-Unis, le pays le plus dangereux du monde", ce soir sur France 5

par Jennifer LESIEUR
Publié le 3 décembre 2015 à 15h17
3 bonnes raisons de regarder "Etats-Unis, le pays le plus dangereux du monde", ce soir sur France 5

DOCUMENTAIRE – Avec un titre pareil, on pourrait s'attendre à une nouvelle émission sur les armes à feu ou le terrorisme vu par les Américains. Pourtant, "Etats-Unis, le pays le plus dangereux du monde" traite d'un ennemi plus global : les catastrophes climatiques qui menacent tout le pays.

Parce qu'en plein débat sur le climat, c'est une sonnette d'alarme de plus
Si vous êtes fan des films catastrophe type Armageddon et Le Jour d'après, vous serez captivé par Etats-Unis, le pays le plus dangereux du monde. Ce documentaire regorge d'images de tornades, éruptions volcaniques et autres cataclysmes. Or ces images sont bien réelles, et le sang se glace quand on imagine les villes entières qu'un simple séisme peut raser. Grand reporter, réalisateur de la série Sale temps pour la planète sur France 5, Morad Aït Habbouche a parcouru les Etats-Unis d'ouest en est pour dresser un état des lieux très pessimiste du pays, menacé par toutes les catastrophes naturelles existantes.

Parce que c'est tourné à l'américaine
Sismologues, géophysiciens, vulcanologues apportent des explications concises et pertinentes à ces dangers qui semblent menacer la totalité d'un pays de 320 millions d'habitants. Sur la côte ouest, les Californiens attendent le "Big One", quand le séisme de la faille de San Andreas détruira San Francisco et ses alentours. A Yellowstone, l'éruption du volcan pourrait bien recouvrir les deux tiers du pays sous un ciel de cendre. Quand aux Outer Banks de Caroline du Nord et Miami Beach, ils finiront par être recouverts par l'océan avant la fin du siècle. Les images d'archives côtoient des reconstitutions un peu grandiloquentes, alors que la réalité dépasse toujours la fiction en effroi. Du début à la fin, le scénario est apocalyptique.

Parce que les Américains réagissent eux aussi de façon extrême
Outre les scientifiques, des citoyens lambda sont interrogés sur les menaces naturelles qui planent sur eux. Paul McGuire, témoin du grand tremblement de terre qui a frappé Los Angeles en 1994, est devenu prédicateur et prêche la fin du monde dans tout le pays. Paul Seyfried, lui, emmène régulièrement sa petite famille dans un bunker de 50m2, pour les habituer à vivre sous terre "au cas où". Il ne se déplace jamais sans une arme à feu, un couteau et une trousse de secours, toujours "au cas où". De sa préparation au pire, Paul Seyfried a fait un business juteux : il vend des abris, donne des leçons de -défense... Si ce genre de personnage prête plutôt à sourire, le documentaire montre qu'il faut prendre au sérieux les craintes des populations et se préparer intelligemment à affronter les colères de la nature. Avec des experts en climat plutôt qu'en balistique.

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Jennifer LESIEUR

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