3 raisons d'écouter le nouvel album de The Vaccines, "English Graffiti"

Publié le 25 mai 2015 à 8h43
3 raisons d'écouter le nouvel album de The Vaccines, "English Graffiti"

CONFIRMATION – Ils persistent et signent. Après deux albums qui ont installé la formation parmi les valeurs sûres du rock nouvelle génération, The Vaccines publie "English Graffiti", une collection de chansons qui combinent efficacité et subtilité.

► Les nouveaux sauveurs du rock
Depuis 2011, The Vaccines est le meilleur antidote à la morosité ambiante. Le quatuor britannique a le chic pour composer des refrains entêtants qui collent à la peau. Si le groupe ne révolutionne pas le rock, difficile de bouder son plaisir à l''écoute de morceaux aussi revitalisants que "Post Break Up Sex" ou "Teenage Icon", d'une efficacité redoutable ou certains intermèdes plus mélancoliques comme "A lack of understanding" au refrain irrésistible. Un mélange de savoir faire mélodique et d'humour bon enfant qui fait du bien au milieu du rock.

► Des postures d'anti-héros
Justin Young, Freddie Cowan, Árni Hjörvar et Pete Robertson n'ont pas vraiment des allures de rockeurs, loin de l'arrogance de certains de leurs confrères. Un peu comme un groupe de potes du lycée qui n'aurait jamais changé en dépit d'une certaine effervescence autour de leurs chansons. Une attitude rafraîchissante qui se confirme en concert, où le groupe n'en rajoute pas dans la décadence et l'extravagance, privilégiant la sobriété et l'immédiateté de leurs compositions, qui dépassent rarement les 3 minutes.

► Un nouvel album plus subtil
Après deux disques lâchés dans la nature en très peu de temps, les Vaccines ont pris le temps de peaufiner des mélodies moins rentre-dedans pour English Graffiti, des ballades plus contemplatives comme "Want you so bad" ou "All Afternoon in love" qui permettent de calmer le jeu en concert. Le groupe a tout de même tenu à garder des grosses cartouches comme l'excellent single "Handsome", l'énergique "Radio Bikini" ou encore "Minimal Affection", qui rappellera forcément des souvenirs émus aux nostalgiques de l'époque bénie des Strokes.

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La rédaction de TF1info

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