Adriana Karembeu : "Je me sous-estime toujours"

Publié le 31 août 2014 à 10h31
Adriana Karembeu : "Je me sous-estime toujours"

INTERVIEW - Après le succès du la première saison de "Pour le meilleur et pour le pire” en septembre dernier (1,2 million de téléspectateurs), Adriana Karembeu joue à nouveau les conseillères conjugales pour M6. La jeune mariée nous dit tout sur ce programme qui lui tient à cœur.

Un concept grand public
"Pour le meilleur et pour le pire n'est pas un programme où on coach les couples. On essaie juste de trouver des solutions à leurs problèmes. Les sujets qu'on aborde dans cette deuxième saison parleront à tout le monde, comme l'arrivée du premier enfant, la jalousie ou la question de l'argent. Moi je joue le rôle de la confidente. Je suis l'intermédiaire entre les couples et Patrick Estrade, le psychologue."

Une oreille attentive
"Je suis quelqu'un de très timide et je n'aime pas parler de moi. Je préfère écouter les autres. J'ai remarqué que les gens se confiaient beaucoup à moi. Ils me confient même leurs secrets de famille. Quand j'ai été approchée il y a deux ans pour faire cette émission, mon mari m'a dit 'Mais vas-y c'est fait pour toi, ça va être trop facile !". Ça rejoint le travail que je fais depuis quelques années avec La Croix-Rouge, où les gens me racontent leur vie. Moi je suis juste une oreille. La lumière est mise sur quelqu'un d'autre et c'est très agréable."

La télé, mieux qu'un psy ?
"Raconter ses problèmes à la télé, c'est une démarche assez étonnante c'est vrai. J'ai demandé à certains couple pourquoi ils le faisaient. Tous m'ont tous dit qu'ils avaient besoin de parler de leurs difficultés, de mettre des mots sur leurs souffrances. Mais surtout de témoigner pour aider d'autres couples qui traversent les mêmes épreuves."

Un job délicat
"Ce n'est vrai que ce n'est pas toujours facile d'écouter les problèmes des autres. Moi je suis comme une éponge, j'absorbe beaucoup. Mais ça va, j'ai l'habitude car j'ai étudié la médecine. J'ai une certaine sensibilité à la souffrance car ma mère était médecin et ma grand-mère infirmière. Je suis touchée par la douleur des autres mais ça ne va pas me perturber au point de ne pas pouvoir vivre avec."

Une vocation ratée 
"J'ai pris plus de plaisir sur la deuxième saison de Pour le meilleur et pour le pire car j'avais moins de doutes. J'avais hâte de commencer à tourner, j'étais très curieuse. Et puis dans la vie privée j'ai changé aussi, je suis devenue plus vigilante ! J'ai beaucoup appris sur la communication, c'est primordial. Patrick Estrade m'a ouvert des portes : j'aurai du faire ce métier-là."

Une nouvelle émission avec M6
"Je travaille aussi sur une nouvelle émission pour la chaîne qui va s'appeler Recherche dans l'intérêt des familles. Ça sera diffusé à la rentrée. C'est un programme magnifique de retrouvailles entre membres d'une même famille. Je serai la porteuse de bonne nouvelle. C'est très émouvant d'entendre toutes ces histoires et de retrouver le maillon manquant d'un clan."

L'animation, une vraie passion
"Je n'ai jamais eu cette ambition. Mais toutes les émissions que j'ai fait jusqu'ici me comblent. Que ce soit Pour le meilleur et le pire, sur M6 ou Les Pouvoirs extraordinaires du corps humain, sur France 2, je n'aurai pu rêver mieux. D'ailleurs on va repartir bientôt avec Michel Cymès, mais je ne peux pas vous dire où. Juste que c'est très loin."

La comédie, un vrai défi
"J'ai eu un rôle dans Section de recherche , sur TF1 , où je jouais un personnage mystérieux. C'est une expérience que j'ai adoré. Mais ça a été très éprouvant parce que j'avais peur d'être horriblement mauvaise. Je suis une perfectionniste et j'aime me lancer des défis. Le cinéma en est un parce que je ne suis pas une comédienne. C'est mon éternel souci : je me sous estime car j'ai peur de mal faire. Mais avec les années c'est devenu un moteur."


Rania HOBALLAH

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