INTERVIEW - Avec sa reprise de "Comme ils disent", Antoine s'est qualifié ce samedi pour la demi-finale de "The Voice" aux côtés de Ifé et Anthony Trice. Le candidat belge à la voix de velours nous a livré ses impressions.
Il a fait un parcours sans faute. Depuis sa première audition où il a fait planer le jury avec sa reprise au piano de "La Pluie" d'Orelsan, aux battles où il s'est à nouveau distingué en chantant "Nothing compares 2 you", de Sinead O’Connor, Antoine ne cesse de nous épater. Avec son interprétation à fleur de peau de "Comme ils disent", de Charles Aznavour, le jeune Belge de 22 ans a convaincu son coach Marc Lavoine de l'envoyer en demi-finale avec Ifé et Anthony Trice. Nous avons recueilli ses premières impressions.
Vous avez passé l'épreuve des KO. Comment vous sentez-vous ?
J'étais très stressé avant l'épreuve mais une fois ma prestation passée, je me suis senti bien et serein. Une fois que j'ai été véritablement qualifié je n'en revenais pas. J'étais sous le choc de me retrouver en demi-finale. Par contre c'était triste et émouvant de voir les autres talents partir.
Vous avez choisi "Comme ils disent" : c'était important de faire votre coming out ?
Je ne considère pas vraiment que j'ai fait un coming-out car je pense que la plupart de téléspectateurs s'en doutaient (rires). Ce n'était pas une annonce très surprenante ! Mon but était plutôt de faire passer un message de tolérance et de respect. Je voulais faire comprendre aux gens que même s'ils se sentent rejetés par rapport à leur orientation sexuelle, leur origine, leur couleur de peau ou leur religion, ils doivent rester eux-mêmes. Il ne faut pas faire attention au jugement des autres.
Depuis le début de l'aventure, le jury est dithyrambique à votre égard. Mais on a le sentiment que vous avez du mal à réaliser l'effet que vous faites…
J'ai toujours du mal à croire ce que le coachs disent par rapport à mes prestations, car je suis très critique avec moi-même. C'est toujours un choc pour moi d'entendre autant de compliments et ça m'émeut beaucoup à chaque fois.
Marc Lavoine était en larmes durant cette épreuve… C'est un coach très sensible. Qu'avez-vous appris avec lui ?
C'est quelqu'un d'hyper sensible et de très honnête. Il est à la télé exactement comme il est dans la vie de tous les jours. Marc Lavoine je dis toujours que c'est quelqu'un qui a l'insouciance d'un enfant et la connaissance de quelqu'un qui a vécu mille vies. Il m'a appris à avoir les pieds sur terre tout en gardant la tête dans les étoiles, pour conserver cette folie lunaire qui peut me permettre d'exprimer ce que je ressens.
Qu'avez-vous appris sur vous ?
J'ai appris que je devais arrêter de me poser autant de questions. Je ne dois pas non plus écouter les mauvaises langues et être sur scène comme j'ai envie d'être. Désormais je m'accepte tel que je suis.
Qu'on soit artiste ou pas, on est tous dans la même galère avec ce confinement. Mais il faut surtout penser à ceux qui continuent à prendre des risques face au virus.
Antoine
Votre but c'est de gagner ?
Personnellement, je prends ce qu'il y a à prendre, tout ce qui m'arrive, ce n'est que du bonus. Après, plus on avance, plus on a envie d'aller loin, c'est vrai. Maintenant que je suis en demi-finale, je me dis que j'aimerais bien arriver jusqu'à la finale ! Mais surtout si je pouvais faire ce cadeau d'apporter la victoire à Marc, qui est un coach tellement investi, ce serait formidable.
En raison de la crise sanitaire, la date des demi-finale de "The Voice" n'est pas encore arrêtée. Comment vivez-vous cette attente ?
C'est vrai que c'est une attente supplémentaire mais le plus important c'est quand même la santé de tous. C'est très important de respecter ce confinement pour que tout aille mieux le plus rapidement possible. Qu'on soit artiste ou pas, on est tous dans la même galère et il faut surtout penser à tous ceux qui continuent à travailler et à prendre des risques face au virus. Moi je n'ai pas le droit de me plaindre. En attendant, je continue à préparer les chansons pour la suite et à faire des covers sur les réseaux sociaux. Nous, on en a besoin et ça fait du bien aux gens d'avoir un peu de distraction.
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