La France vous appartient ! Et vous pourrez la parcourir le nez au vent en suivant les itinéraires destinés à la randonnée à vélo électrique
Avant de savoir où aller, il faut choisir une monture adaptée. Un vélo électrique de randonnée (VEA) doit permettre de rouler longtemps à la vitesse moyenne de 25 km/h. On choisira donc un modèle doté d’une bonne autonomie, d’un bon freinage, de suspensions confortables et d’une assistance assez efficace pour avaler les dénivelés sans trop d’effort.
Si l’on n’envisage pas de circuler sur des sentiers, autant choisir un modèle sur lequel on est assis bien droit, plus reposant que ceux nécessitant une conduite en appui sur les poignées. Il faudra l’équiper de sacoches (amovibles et imperméables) et d’un porte-bagages. Le cas échéant, une sacoche de guidon, dans laquelle on placera par exemple un portable, peut être utile. On n’oubliera pas de se doter d’un antivol. Enfin, un GPS (ou une application GPS) est souvent un auxiliaire précieux lors des grandes balades.
Comme n’importe quel voyage, la randonnée à vélo électrique se prépare. La longueur des étapes est la première chose à planifier avec soin puisqu’elle conditionne la réserve d’énergie dont il faut disposer pour aller d’un point A à un point B. Généralement, la batterie d’un VAE procure de 70 à 80 km d’autonomie. Au-delà de 25 km/h, l’assistance s’interrompt, car le cycliste se trouve en descente ou sur du plat.
Optez pour les randonnées organisées
Une fois, le bon vélo en main, la France appartient à celui qui le chevauche : traversées du Verdon et du plateau de Valensole, Canal du Midi, vallée de la Loire, vignobles de Bourgogne ou petites routes escarpées de la région niçoise, tout est accessible. Beaucoup de tracés sont détaillés sur Internet. Un site comme BE-cyclette propose notamment plusieurs circuits dans les Alpes alors que veloenfrance.fr et Terres d’aventure fournissent des idées d’itinéraires dans toutes les régions françaises et parfois à l’étranger (Hollande, etc.).
Les randos organisées ont le vent en poupe. Le VAE est fourni et un accompagnateur se charge de faire découvrir les sites remarquables aux vacanciers. Ces sociétés proposent des circuits bien balisés, parfois pourvus de voies cyclables ou circuits réservés, dont les véhicules à moteur sont exclus. Les prix varient de 50 à 200 euros par jour. De façon générale, il est préférable de faire appel à une société qui se chargera de transporter les bagages d’un point d’étape à l’autre pour rouler léger.
On a le choix entre 3 types d’itinéraires : ceux de moins de 50 km, accessibles à tous et qui se font dans la journée. Ceux entre 50 et 100 km qui peuvent prendre 2 jours. Et enfin, ceux de plus de 100 km qui prendront plusieurs jours
Si on circule en individuel, l’idéal est de prévoir des étapes de 50 à 70 kilomètres (pas plus de 50 km/jour pour les seniors peu expérimentés) de façon à circuler dans des bonnes conditions. Les étapes de plus de 100 km/jour avec des enfants sont à proscrire, car leur capacité de concentration diminue plus vite que celle des adultes. Une fois un itinéraire sélectionné, il est conseillé de s’informer sur un site de cyclotourisme pour récolter les infos locales (travaux, etc.), et à vérifier les conditions météo, car sous la pluie, la bande de roulement des vélos est limitée, surtout en courbe.
Enfin, avant de se mettre en selle, il est important de s’assurer que l’on disposera du nombre de prises suffisant pour recharger toutes les batteries durant la nuit si on se déplace en groupe. Les sites spécialisés conseillent même de circuler avec une batterie de rechange chargée dans les fontes, au cas où.
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