"C’est à chialer" : la comédienne Julie Ferrier révèle avoir fait huit fausses couches

"J’aime mieux me moquer de moi que des autres", avoue Julie Ferrier, dans l’entretien passionnant qu’elle accorde cette semaine à nos confrères de "Paris Match". "Si le ridicule tuait, il y a longtemps que je serais morte", ajoute la comédienne, humoriste et danseuse qui joue son nouveau spectacle, "A ma place vous FERRIER quoi ?", au théâtre de l’Atelier à Paris.

Celle qui a été nommée aux César pour son rôle dans "L’Arnacoeur", aux côtés de Vanessa Paradis et Romains Duris, se livre avec beaucoup de franchise au sujet de sa vie intime. Sur ses relations compliquées avec ses parents : son père ayant divorcé avant sa naissance, elle a tissé une relation fusionnelle avec sa mère qui a pris fin à l’âge de 17 ans "quand j’ai commencé à travailler dans la danse et à vivre seule".

Interrogée par nos confrères sur le fait qu’elle ne soit jamais devenue mère à son tour, la comédienne - qui aura 48 ans en décembre prochain - révèle alors une triste réalité. "Je suis quelqu’un qui tombe facilement enceinte", raconte-t-elle. "J’ai fait huit fausses couches. C’est à chialer. Après la quatrième, j’ai été l’objet d’une étude poussée, à la Pitié-Salpêtrière."

Julie Ferrier révèle qu’elle a commencé une psychothérapie qui a duré un an… suivie de quatre autres fausses couches. "Quel travail aurait-il fallu entreprendre sur moi-même pour éviter cela ?", s’interroge-t-elle, avec une pointe d’amertume. "J'ai tout essayé pendant dix ans. Y compris la médecine chinoise et le vaudou. Je voulais un enfant comme personne. Enfin non, comme tout le monde."

Quid de sa vie sentimentale ?  "Je n’ai pas, pour l’instant, la mentalité sex-friend (…) Je suis aimante. J’ai vécu dans ma vie trois grandes histoires d’amour. La dernière date de quatre ans. Pas évident, quand on est actrice, et un peu connue, de ne pas effrayer les hommes (…) Je préfèrerais vous dire que je suis en couple et que tout va bien, mais je suis surtout en quête d’amour."