"C'était fou" : des nausées à sa césarienne, Louane raconte l’arrivée de sa fille Esmée

Publié le 30 août 2021 à 15h30

Source : Sujet TF1 Info

CONFIDENCES POUR CONFIDENCES - Mère depuis presque un an et demi, la chanteuse de 24 ans se livre comme jamais sur ce nouveau rôle dans le podcast "Bliss". L’occasion également pour elle de rendre un hommage appuyé à son compagnon Florian, "papa incroyable".

Elle est la première de sa fratrie de six à avoir eu un enfant. Devenir mère n’a pourtant jamais rien eu d’évident pour Louane. "Après la perte de mes parents, j’ai switché sur un 'je ne veux pas d’enfant'. Je n’ai jamais eu peur de mourir (…). Mais je me suis toujours dit que si j’avais un enfant, c’était très risqué. Je n’avais pas envie qu’ils vivent ce que moi j’ai pu vivre. C’était une sorte de protection", explique-t-elle cette semaine dans le podcast Bliss "où on parle de maternité sans filtre."

La chanteuse de "24 ans presque 25" n’en a aucun pendant cette discussion intimiste d’une heure et demie, pendant laquelle elle revient sur les différentes étapes de l’arrivée de sa fille Esmée. "Je suis en train de vivre le premier moment stable et constant de ma vie, c’est agréable", raconte-t-elle à Bliss, très émue de présenter la famille qu’elle a fondée avec Florian Rossi, musicien lui aussi. Elle se souvient de leurs larmes de joie après avoir appris qu’elle était enceinte, de l’absence de "questionnements et de doutes" et de ce premier contact avec bébé. "C'était fou. Je ne peux pas l’expliquer (…), c’est animal presque. Elle était exactement comme on l’imaginait", dit-elle. Comme une évidence cette fois.

Je n'ai pas ultra bien vécu ma grossesse. Parce qu’en fait, c’est chiant
Louane

Louane s’est préparée en lisant tout ce qu’elle pouvait. "J’étais une psychopathe. J’ai tout regardé, regardé 250.000 vidéos, checké 250.000 comptes Instagram", s’amuse-t-elle. "Je voulais que tout soit parfait pour l’après", souligne-t-elle. Parce que sa grossesse n’a pas été une partie de plaisir. "Je ne l’ai pas ultra bien vécue. Parce qu’en fait, c’est chiant (…). Tout s’est bien passé mais c’était chiant", insiste-t-elle. Elle dit avoir été "malade très vite et longtemps". "Je ne sais pas qui a inventé le terme de nausées matinales, mais cette personne est le plus gros mytho de la Terre. Parce que c’est toute la journée. Se sentir vaseux pendant quatre mois et demi, c’est insupportable", poursuit-elle.

Elle confie "ne pas avoir accepté que son corps change" et ne pas avoir très bien vécu sa prise de poids. "J’avais vraiment l’impression d’être un éléphant, j’ai eu mal au dos facilement. Ce n’était pas agréable. Je me sentais toujours un peu engoncée, je ne me suis jamais trouvée belle enceinte. J’avais envie de taper ceux qui me disaient que j’étais belle", ajoute-t-elle. Louane explique que la presse a révélé sa grossesse alors que sa famille n’était même pas au courant. "J’ai fait 12 FaceTime à un mois et demi", se remémore la jeune femme qui aurait aimé attendre la fin de son premier trimestre pour partager l’heureuse nouvelle. 

C’était la deuxième semaine du premier confinement donc les papas n’avaient pas le droit de rester (...). Florian avait le droit d’être là pendant l’accouchement et c’est tout. Ça, c’était le truc horrible
Louane

Alors pour éviter que son nourrisson ne soit photographié à son insu à peine né, elle a dû trouver un stratagème. "J’ai très peur des paparazzis. Notre bébé est sorti avant nous avec quelqu'un d'autre puis on s’est retrouvé dans la voiture. Tout était très sécurisé, on a fait en sorte que tout soit le plus secret possible", relate-t-elle. Y compris pour ses proches. "On n’avait rien dit à personne" avant d’aller à la clinique où elle a accouché "par césarienne programmée". "C’était un beau bébé qui n’allait pas passer par le siège du tout", sourit-elle à propos de sa fille de 3,66 kilos. Mais le jour J, "ce n’était pas la joie". "C’était la deuxième semaine du premier confinement donc les papas n’avaient pas le droit de rester. Comme j’ai eu une césarienne censée être en fin de matinée, j’ai dû dormir à l’hôpital. Florian avait le droit d’être là pendant l’accouchement et c’est tout. Ça, c’était le truc horrible", se souvient-elle. Louane y est restée "quatre jours et demi", avec cette impression de priver son compagnon de ses premiers jours de père.

Leur début de vie à trois a été le plus doux possible. La faute au confinement qui a enfermé le trio dans sa bulle. "Je sais que la prochaine fois qu’on a un enfant, si c’est le cas, je ne travaillerai pas pendant trois mois après sa naissance. Et si possible, mon mec ne travaillera pas non plus", affirme Louane. Elle raconte avoir "vachement tiré son lait" entre deux interviews et avoir allaité sa fille pendant huit mois. Dans son nouveau rôle de mère, elle se décrit comme "facilement angoissée" mais assure "ne pas se prendre la tête". "J’apprends et je me plante, mais ce n’est pas grave", ajoute-t-elle. Il n’y a bien qu’un détail qu’elle gardera pour elle. Le titre de la chanson qui résonnait dans le bloc opératoire au moment où Esmée est née. "Ce n’était pas un titre mainstream mais l’obstétricien s’est mis à le chanter. C’était génial ! Il nous a dit qu’on avait de très bons goûts musicaux".


Delphine DE FREITAS

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