COME-BACK - Sept ans qu'il n'était pas revenu au bercail. Après le scandale lié à ses propos sur Hitler, le réalisateur danois a présenté son nouveau film "The House That Jack Built" devant des festivaliers impatients. Et très heureux de le retrouver.
Plutôt timide. Pas très bavard. C'est presque sur la pointe des pieds que Lars Von Trier est réapparu sur le tapis rouge du Palais des Festivals, sept ans après en avoir été banni. "Je me sens à peu près bien", a-t-il glissé au micro de TV Festival avant d'entamer une montée des marches nocturne et sobre, loin du scandale et de ses propos sur Hitler qui l'ont tenu éloigné de la Croisette. Il était à Cannes, lundi soir, pour présenter hors compétition son nouveau film "The House That Jack Built". A ses côtés, l'acteur Matt Dillon qui y incarne un serial killer.
La montée des marches s'est faite lente, presque apaisée. Rien ou presque ne venant troubler le bonheur du cinéaste danois de rentrer enfin au bercail. Il y a bien eu cette femme à la perruque bleue qui a été expulsée sans ménagement du tapis rouge par la sécurité. Puis ces retrouvailles à mi-marches avec Thierry Frémaux, délégué général du Festival, qui a pris Lars Von Trier dans ses bras avant de lui faire une petite caresse sur l'épaule.
Son entrée dans la salle a été électrique. L'ensemble des invités du Grand Théâtre Lumière était debout pour l'accueillir. Une ovation que l'on réserve plutôt habituellement à la fin des projections. Il aura fallu attendre au Danois encore 2h35 - la durée de son long-métrage - pour découvrir si le public a adhéré ou non à son histoire de serial killer dont "certaines scènes sont susceptibles de heurter la sensibilité des spectateurs", prévient le Festival.
Retrouvez toutes les informations sur le 71e Festival de Cannes dans notre dossier spécial.
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