COUP DE GUEULE - Gilles Lellouche a réagi à la polémique suscitée par la décision de confier la présidence de la prochaine cérémonie des César à Roman Polanski. L'acteur se demande "pourquoi, aujourd'hui plus qu'hier, devrait-il y avoir scandale ? "
"En France, on fait des polémiques de tout. On meurt de ça dans ce pays". Dans Le Parisien, Gilles Lellouche a accepté de répondre à la polémique suscitée par la présidence aux César du réalisateur Roman Polanski. Le journal a tenté de récupérer les avis des différents acteurs du monde du cinéma et du spectacle, mais seul Gilles Lellouche a accepté de répondre. Et pour lui, il ne devrait pas y avoir de polémique quant à la désignation du réalisateur à la tête de la cérémonie.
L’acteur estime qu’il est trop tard pour se plaindre. Sa nomination n’est pas choquante, estime-t-il. Il explique : "Polanski vit en France depuis quarante ans. Les faits qui lui sont reprochés précèdent cette arrivée. Depuis toutes ces années, il fait du cinéma ! À ce moment-là, il fallait lui interdire de vivre sur notre territoire ou d'y travailler". Et d’ajouter : "on l'accueille, on lui donne des prix, on l'encense puisque c'est un immense réalisateur et qu'il fait partie de l'histoire du cinéma". S’il n’excuse pas les faits, en revanche il se demande "pourquoi, aujourd'hui plus qu'hier, devrait-il y avoir scandale ?"
"Faire un scandale seulement aujourd'hui n’a pas de sens"
L’annonce de la présidence du réalisateur franco-polonais a fait l’effet d’une bombe, mercredi dernier, et a provoqué notamment la colère des associations féministes mais aussi de bons nombres d’observateurs et d’internautes. Certains proposent même le boycott pur et simple de la cérémonie. Pour Gilles Lellouche : "On devient américains ? Je ne suis pas d'accord avec ça… Il y en a marre de tous ces gens qui aboient avec la meute".
Et de citer l’exemple du discours de Laurent Lafitte lors de la cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes. L’acteur avait apostrophé Woody Allen, présent dans la salle, au sujet de l’accusation d’agression sexuelle sur sa fille en 1992. "Tout le monde y était allé de son commentaire. Ça suffit ! À ce compte-là, on a beaucoup de gens en France auxquels on peut reprocher des choses et qui sont toujours dans la vie politique, sociale ou économique". Gilles Lellouche conclut : "Faire un scandale seulement aujourd'hui parce qu'il est président des César, ça n'a pas de sens".
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