Leonardo DiCaprio et Brad Pitt au casting du très attendu Tarantino sur l'affaire Manson

Rien de mieux qu'un bon vieux communiqué pour mettre fin aux chuchotements sur l'un des films dont on parle le plus ces derniers mois. Sony Pictures a officialisé, mercredi, la présence de Leonardo DiCaprio au casting du prochain long-métrage de Quentin Tarantino, qui évoquera les meurtres commis à l'été 1969 par la secte menée par Charles Manson. Il incarnera Rick Dalton, une ancienne star d'une série western, tandis que Brad Pitt jouera son cascadeur, Cliff Booth.

"L'histoire se passe dans le Los Angeles de 1969, au summum du Hollywood hippie (...). Tous les deux galèrent pour réussir au sein d'un Hollywood qu'ils ne reconnaissent plus. Mais Rick a une voisine très célèbre... Sharon Tate", détaille Quentin Tarantino dans un texte relayé par Variety et The Hollywood Reporter. Le réalisateur retrouve ainsi deux comédiens avec qui il a déjà collaboré, sur Django Unchained (2012) pour DiCaprio, sur Inglorious Bastards (2009) pour Pitt. Ce sera en revanche la première fois que les deux acteurs oscarisés se retrouveront ensemble à l'écran.

"Je travaille sur ce scénario depuis cinq ans, j'ai vécu dans le comté de Los Angeles presque toute ma vie, dont en 1969, quand j'avais 7 ans", précise Quentin Tarantino qui se dit "très excité de raconter cette histoire d'un Los Angeles et d'un Hollywood qui n'existent plus aujourd'hui'. Et de poursuivre : "Je ne pourrais pas être plus heureux à l'idée de rassembler DiCaprio et Pitt dans la peau de Rick et Cliff." À noter, toutefois, que le cinéaste reste silencieux sur deux rôles clés : Charles Manson et Sharon Tate. 

Si le nom de Margot Robbie circule pour interpréter le rôle la défunte femme de Roman Polanski, les interrogations persistent pour savoir qui tiendra celui du gourou-tueur, mort l'année dernière en prison à l'âge de 83 ans. Le film, intitulé Once upon a time in Hollywood (Il était une fois à Hollywood), a déjà une date de sortie. Unique. Le 9 août 2019. Soit 50 ans, jour pour jour, après l'assassinat de la jeune actrice, star emblématique des sixties. Une manière très Tarantinesque de commémorer l'un des faits divers qui a traumatisé l'Amérique.