Clément Verzi, finaliste de "The Voice" : "Le candidat que je redoute le plus, c'est moi-même"

Publié le 12 mai 2016 à 16h05
Clément Verzi, finaliste de "The Voice" : "Le candidat que je redoute le plus, c'est moi-même"

INTERVIEW – Ils ne sont plus que quatre en lice. Qui succédera à Lilian Renaud, le grand vainqueur de "The Voice" l'an dernier ? Talent de l'équipe de Zazie, Clément Verzi a su séduire le public avec sa sensibilité à fleur de peau. Sera-t-il l'heureux élu ?

Vous attendiez-vous à vous retrouver en finale ?
S'il y a une chose à laquelle je ne m'attendais pas c'est bien ça ! D’autant plus que je me suis inscrit à "The Voice" par hasard. Je n'avais jamais regardé le programme, ni pensé y participer. C'est une de mes amies qui avait été retenue et qui a finalement décidé de ne pas faire le programme qui leur a parlé de moi. J'ai beaucoup de respect et d'admiration pour chacun de mes comparses. Ils m'ont beaucoup ému et inspiré. J'étais prêt à partir à chaque fois

Vous avez un univers doux, mélancolique. C'est ça qui plaît qui public ?
Je pense que le public a besoin de vivre des émotions simples. Il a besoin qu'on s'adresse directement à son petit cœur. On est dans un monde où on nous dit qu'il faut sourire, être fort et bien droit dans ses baskets, mais ouvrir une petite faille parfois ça permet aussi de faire entrer la lumière.

Dans quel état d'esprit abordez-vous le prime ?
Je suis dans un véritable ascenseur émotionnel. C'est un mélange entre plein d'émotions, je suis à la fois excité et stressé. Mais ce qui m'angoisse le plus, c'est de bien faire le boulot et de bien jouer ma partition.

"Zazie m'a appris à mettre plus de légèreté"

Quel va être votre plus gros challenge samedi ? 
Ça va être de continuer à tisser cette toile vers le public, tout en restant simple et en abordant ça avec une grande innocence. Ça a bien payé depuis le début, donc j'aimerais bien continuer sur cette lignée-là.

Qu'avez-vous appris de votre coach Zazie ? 
J'ai appris à mettre plus de légèreté. Pour moi qui suis plutôt angoissé et stressé, ça fait du bien. 
Quel est le candidat que vous redoutez le plus ?
Celui que je redoute le plus c'est moi ! Il faut continuer à être au rendez-vous. J'ai beaucoup d'admiration et de respect pour mes trois acolytes qui font un parcours merveilleux.

Si vous gagnez, à quoi ressemblera votre album ? 
Il me ressemblera le plus possible. J'ai envie de jolis textes qui racontent de belles histoires pour faire un peu rêver les gens. J'aimerais construire un monde sonore qui leur permette de s'évader un peu.

"Jouer dans les couloirs du métro, ça m'apporte une vraie bouffée d'oxygène "

A part la musique, quelle est votre autre passion ?
Avant la musique, ma première passion c'était le cinéma. J'écrivais pas mal de petits scénarios et des histoires. J'ai passé un bac littéraire option cinéma et audiovisuel. Le cadre, l'image, le montage, tout cela me passionne. Mais pour le moment je n'ai aucune ambition à ce niveau-là. Je ne me sens pas l'âme d'un acteur. J'essaie déjà d'être moi-même, et c'est déjà difficile.

Si vous ne gagnez pas, êtes-vous prêt à repartir jouer dans le métro ? 
Absolument. Ça me manque car je n'ai pas le temps d'y aller en ce moment. Ça peut sembler paradoxal mais pour moi jouer dans les couloirs du métro, ça m'apporte une vraie bouffée d'oxygène. Ça me plaît de créer une petite bulle dans l'imaginaire dans un contexte où il y a pas mal d'adversité.

La finale va être 100% masculine : ça vous inspire quoi ? 
Je suis un peu déçu qu'il n'y ait pas de fille. Mais, en matière de musique, je ne fais pas trop de différence entre les garçons et les filles. Ça reste un corps chantant. Le plus important ce n'est pas le sexe mais la communication qui passe entre le public et l'artiste.

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Rania HOBALLAH

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