Comment Hilaria, la femme d’Alec Baldwin, a réinventé sa vie en se faisant passer pour une Espagnole

Publié le 4 janvier 2021 à 14h13
L'acteur américain Alec Baldwin et son épouse Hilaria en 2019.
L'acteur américain Alec Baldwin et son épouse Hilaria en 2019. - Source : Angela Weiss / AFP

SCANDALE – Mariée depuis 2012 au comédien avec qui elle a 5 enfants, l’influenceuse et professeure de yoga de 36 ans a été contrainte de s’expliquer sur ses racines espagnoles. Celle qui se disait originaire de Majorque a en fait grandi à Boston où tout le monde l’appelait… Hillary.

Les tabloïds se délectent de l’affaire depuis des jours. Comme un ultime scandale inattendu venu passer le flambeau entre une étrange année 2020 et une année 2021 porteuse d’espoir. Il a suffi d’une série de tweets pour que l’histoire personnelle d’Hilaria Baldwin soit disséquée et remise en question.

Inconnue du grand public en France, la jeune femme de 36 ans jongle avec ses casquettes d’influenceuse, de chroniqueuse télé, de professeure de yoga et de mère de famille. Mais c’est son mariage avec l’acteur Alec Baldwin en 2012, père de ses cinq enfants, qui lui a permis de se faire un prénom outre-Atlantique. Un prénom qui n’est finalement même pas le sien… 

Comment dit-on concombre en anglais ? La vidéo virale qui la ridiculise

La machine bien huilée s’enraye quatre jours avant Noël. Le compte Twitter @Lenibriscoe affirme qu’il "faut admirer la persévérance d’Hilaria Baldwin pour son arnaque qui dure depuis une décennie et avec laquelle elle se fait passer pour une Espagnole". Un premier message suivi d’autres, aujourd’hui protégés par son autrice. Les racines ibériques de la jeune femme ne seraient que pure fabrication. Hilaria Thomas serait née Hillary Thomas-Hayward, non pas à Majorque – où ses parents sont installés depuis 2011 - mais à Boston. 

Sur Instagram, une autre internaute prend le relai et se livre à une enquête numérique qui ferait rougir d’envie Jessica Fletcher. Tracie Morrissey reconstruit l’arbre généalogique d’Hilaria Baldwin dans l’État du Massachusetts sur trois générations tandis que Twitter exhume les interviews et les vidéos dans lesquelles elle évoque ses origines espagnoles. La séquence la plus célèbre ? Celle qui la voit demander quel est le mot anglais pour "concombre" alors qu’elle prépare un gaspacho en direct à la télévision. Plutôt cocasse quand on sait que la langue de Shakespeare est bien sa langue maternelle. "Ce n’est pas seulement son nom, c’est toute la vie d’Hilaria Baldwin qui est fausse", titre le New York Post.

"Tout était faux !" : la Une du New York Post moquant Hilaria Baldwin, jouant avec les mots bull (taureau) et bullshit (mensonge).
"Tout était faux !" : la Une du New York Post moquant Hilaria Baldwin, jouant avec les mots bull (taureau) et bullshit (mensonge). - New York Post

Son père lui a transmis son amour de l'Espagne

Taxée d'appropriation culturelle, Hilaria Baldwin a fini par s’en expliquer dans une vidéo postée le 27 décembre sur son compte Instagram, suivi par près de 900.00 personnes. "Oui, je suis une fille blanche", lâche-t-elle face caméra avant de répondre point par point à ce qui lui est reproché. Si son accent est changeant, c’est parce qu’elle est bilingue et a grandi entre Boston et l’Espagne. Si elle a changé de nom, c’est parce que ses parents l’appellent Hilaria plutôt qu’Hillary.  Elle enfonce le clou trois jours plus tard dans une interview au très sérieux New York Times. 

Hilaria Baldwin affirme que c’est son père qui lui a transmis l’amour de l’Espagne. "Il y allait plus jeune et a créé ces liens très profonds qui ont fait partie de mon enfance", insiste-t-elle. Chez les Thomas, on parlait et on cuisinait espagnol. Même à Boston. C’est aussi pour ça qu’elle a donné des prénoms hispaniques à ses cinq enfants, Carmen, Rafael, Leonardo, Romeo et Eduardo. Cette double culture "a fait partie d’elle toute sa vie". "Je ne peux pas m’en débarrasser simplement parce que certains ne le comprennent pas", se défend-elle.

"Elle a toujours voulu qu’on la considère comme espagnole. Elle a des racines en Espagne, son frère vit là-bas, elle s’y est souvent rendue. Mais Hillary est un très beau prénom, alors pourquoi le changer quand vous êtes née ici (aux États-Unis) et pas Espagne ?", s’interroge son ancien partenaire de danse Alexander Rechits auprès du quotidien. Une question à laquelle la presse américaine et les internautes tentaient toujours de répondre...


Delphine DE FREITAS

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