HOME CINÉMA – Déjà retardé plusieurs fois en raison de la pandémie, le film de super-héros français porté par Pio Marmaï sera finalement disponible sur la plateforme de streaming le 9 juillet.
Leurs pouvoirs n’auront pas suffi à résister à la pandémie. Dans l’attente d’une réouverture des cinémas encore hypothétique, les justiciers de Comment je suis devenu super-héros ont préféré assurer leurs arrières.
Le film de Douglas Attal, dont la sortie avait été une énième fois reportée au 21 avril, a finalement pris la voie des plateformes de streaming. C’est sur Netflix que le public français et international pourra découvrir cette œuvre singulière et ambitieuse, aussi drôle que badass, dès le 9 juillet.
Percutant, mordant et visuellement bluffant
Le réalisateur Douglas Attal s’est dit "très heureux de le proposer aux spectateurs de Netflix à travers le monde". Mais de notre côté, la déception est grande de ne pas voir ce film déployer tous ses trésors sur grand écran. Adaptation du roman de Gérald Bronner, Comment je suis devenu super-héros est une pure réussite qui vient prouver que le cinéma français n’a rien à envier aux blockbusters américains. Percutant, mordant et visuellement bluffant, il nous plonge dans un Paris de 2020 où l’idée de super-héros est banalisée dans la société.
Très heureux de proposer « Comment je suis devenu super-héros » aux spectateurs de Netflix à travers le monde ! Sortie le 9 juillet ! https://t.co/glJfoL9xBK — Douglas Attal (@DouglasAttal) April 20, 2021
"Certains passent à la télévision, d'autres usent de leurs pouvoirs pour de petits larcins", expliquait Douglas Attal lors de la présentation des toutes premières images de son "thriller fantastique teinté de super-pouvoirs" lors du Comic Con Paris à l’automne 2019. Il disait aussi s'être "inspiré des polars des années 70" et promettait "un climat à la Engrenages et Polisse, comme en apnée dans l'univers de la police".
Les lieutenants Moreau (insaisissable Pio Marmaï) et Schaltzmann (réjouissante Vimala Pons) enquêtent sur une drogue qui permet à tout le monde de devenir super-héros. Ils sont aidés dans leurs investigations par Callista (Leïla Bekhti) et Monté Carlo (Benoît Poelvoorde), un binôme de justiciers masqués aussi imprévisibles que complémentaires. Tout ce petit monde devra faire face à un méchant totalement flippant campé avec bonheur par Swann Arlaud. Un grand spectacle de 1h37 qu'on ne peut que vous conseiller d'ajouter à votre calendrier.