Disney prépare de nouvelles suites à quelques-uns de ses plus grands succès animés.Parmi eux, un troisième volet de "La Reine des Neiges", ainsi qu’un cinquième "Toy Story".Des retours qui interviennent alors que le PDG Robert Iger vient d'annoncer un grand plan d’économies.
Robert Iger a de la suite dans les idées. De retour aux commandes de Disney, le PDG emblématique de la major américaine vient d’annoncer la mise en chantier d’un troisième volet de La Reine des Neiges. On ne sait pas encore si les réalisateurs Chris Buck et Jennifer Lee seront de nouveau aux manettes. Mais on les imagine mal ne pas reprendre du service après le succès des deux premiers qui ont généré respectivement 1,2 et 1,4 milliard de dollars au box-office.
Elsa, Anna et leurs amis ne sont pas les seuls personnages à préparer leur retour puisque la firme aux grandes oreilles a également donné le feu vert à un cinquième Toy Story et à un deuxième épisode de Zootopie, Oscar du meilleur film d’animation en 2017. À défaut d’originalité, ces comebacks marquent une volonté de capitaliser sur des "marques" existantes, dans un contexte délicat. En témoigne par ailleurs l’annonce d’un nouvel espace dédié à l’univers d’Avatar dans le parc d’attraction d’Anaheim, en Californie.
Disney+ a perdu des abonnés en 2022
Mercredi, le même Robert Iger avait en effet annoncé aux marchés financiers le licenciement prochain de 7000 de ses salariés, soit 3,2% des effectifs à travers le monde, dans le cadre d’un grand plan d’économies de 5,5 milliards de dollars qui doit fournir ses premiers effets à partir de 2024. L’objectif ? "Restructurer notre société autour de la créativité, tout en réduisant les dépenses, afin d’atteindre une croissance durable", a-t-il insisté, alors que ses bilans comptables font sourciller les experts.
Si les parcs d’attraction affichent des résultats satisfaisants, la plateforme numérique Disney+ a pour la première fois enregistré une baisse de ses abonnés depuis son lancement en novembre 2019. 2,4 millions plus exactement, d’après les chiffres communiqués en décembre dernier à Wall Street, des pertes enregistrées et en Inde et en Asie du Sud-est. Ce qui ne l’empêche pas d’être la plateforme qui compte le plus d’abonnés dans le monde, devant Netflix.
Patron emblématique de Disney de 2005 à 2020, Robert Iger en avait cédé les commandes à Bob Chapek. Une succession mouvementée qui a poussé le conseil d’administration de la major a réclamé le retour de son prédécesseur, en novembre dernier. Après avoir fait le ménage dans la structure de direction, il s’apprête donc à trancher dans les forces vives de l’une des entreprises les plus lucratives de l’industrie du divertissement.
"J’éprouve un respect énorme et de la reconnaissance pour le dévouement de nos employés à travers le monde", a-t-il expliqué mercredi lors de l’annonce des licenciements à venir. "Mais nous allons devoir nous pencher sérieusement sur tout ce que nous faisons en matière de divertissement, parce que dans un monde toujours plus compétitif, tout coûte de plus en plus cher". Elsa et Anna vont-t-elles devoir faire des économies sur leur garde-robe ?
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