VIDÉO - "Gims" sur Netflix : le chanteur comme vous ne l'avez jamais vu

Publié le 17 septembre 2020 à 12h00
JT Perso
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Source : Sujet TF1 Info

COULISSES – Netflix dévoile ce jeudi 17 septembre "Gims", le documentaire très attendu sur l'un des chanteurs les plus populaires de France. Et c'est une réussite.

Tout le monde connaît ses chansons et ses célèbres lunettes noires. Mais qui est l'homme qui se cache derrière Gims ? Netflix tente de percer le mystère avec un documentaire qui retrace le parcours de l'un des artistes les plus populaires de France. Car derrière les paillettes et côté bling bling revendiqué du personnage se cache en réalité un gros bosseur qui vient de loin. De très loin même. "C'est très compliqué de me mettre dans une case", admet d'emblée celui avec qui on embarque pour un voyage qui nous mènera du Congo au Stade de France. 

De son vrai nom Gandi Djuna, Gims a une enfance digne d'un scénario hollywoodien. Né à Kinshasa au Congo le 6 mai 1986, il n'a que 2 ans lorsque ses parents fuient le pays dirigé d'une main de fer par Mobutu pour se réfugier en France. "C'était une question de vie ou de mort", raconte Gims. Une fois à Paris, la vie n'est pas très douce pour le petit garçon, placé par l'Aide sociale à l'enfance dans un pensionnat, avant de se retrouver dans des squats avec sa famille. "Mes parents n'avaient pas de travail, pas de papiers, c'était une vraie aventure", se souvient-il en nous entraînant dans la rue où il a vécu. "Il n'y avait pas de douche pas, de chambre. On se lavait dans un seau. Il y avait aussi beaucoup de drogués". 

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Tu es en cage, on t'observe comme un animal, mais ça fait partie du jeu et je l'accepte

Gims

Livré à lui-même lorsque ses parents de séparent, c'est la musique qui le sauvera de la dérive. Doté d'un flow remarquable, il fonde en 2001 Sexion d'Assaut avec son groupe de potes. "J'étais persuadé de pouvoir tirer mon épingle du jeu", assure Gims, qui s'embarque alors pour le succès. Le documentaire nous emmène notamment à ses côtés alors qu'il tente de faire du shopping avec sa femme, pour finir coincé dans une boutique de la Croisette prise d'assaut par une horde de fans. "Les gens veulent juste être pris en photo avec toi, t'as plus l'impression d'être un humain. Tu es en cage, on t'observe comme un animal, mais ça fait partie du jeu et je l'accepte", analyse l'artiste, qui joue habilement avec les codes du star-sytème. Toujours très lucide sur ce qui lui arrive, Gims garde malgré tout les pieds sur terre et ne jure que par une chose : le travail.

Au fur et à mesure du documentaire, l'armure se fend pour laisser entrevoir l'homme qui se cache derrière le mythe. Que ce soit lors de son voyage au Congo, où il n'était pas revenu depuis que ses parents ont fui le pays, ou durant les moment d'intimité avec ses enfants dans sa magnifique maison à Marrakech. "Il souffre de ne pas être assez présent pour eux. C'est son regret", confie sa femme Demdem, mère de trois de ses cinq enfants. Roi du paradoxe, Gims n'a pas fini de nous étonner.


Rania HOBALLAH

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