SEPT A HUIT - Invité de l'émission Sept à Huit sur TF1 dimanche 10 juin, celui qui a rencontré le succès avec "Fête de trop", notamment, évoque son enfance entourée de "certaines figures de virilité" et son envie actuelle de se démarquer "à fond".
Il se démarque par son écriture incisive. Eddy de Pretto cogne sur son père, sa mère et tous ceux qui l'ont maltraité. Ce virtuose de la chanson française de 25 ans ne cache pas son homosexualité, qu'il évoque notamment dans sa chanson"Normal". Mais il refuse que cela le définisse pour autant : "Je ne veux pas faire de la sexualité une chose beaucoup plus importante que, par exemple, le fait que je sois blond, le fait que j'aie une certaine voix, le fait que je sois un homme, le fait que j'aime jouer aux Barbie. J'ai envie de banaliser ça le plus possible. Je suis gay, on s'en fout ! Y'a pas de soucis avec ça."
Dans certaines familles, c'est une obligation d'avoir les gros muscles
Eddy de Pretto
Le jeune homme se souvient que petit, c'est dans sa chambre où il pouvait jouer à la poupée à l'abri du regard de son père, qu'il se sentait vraiment lui-même. "Dans certaines familles, c'est une obligation d'avoir les gros muscles, d'être fort et on attend de toi que tu sois ce fils-là", remarque-t-il. Une injonction à se monter viril que l'artiste refuse désormais de suivre. Son credo, au contraire, consiste à se "démarquer physiquement, vocalement, scéniquement, corporellement... Allons-y , allons-y à fond".
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Cette vidéo est issue de l’émission Sept à Huit du dimanche 10 juin 2018 présentée par Harry Roselmack.