"Expendables 3" est-il toujours disponible en téléchargement illégal ?

Alors qu'Expendables 3 faisait partie des films les plus attendus de l'été, la production a été victime d'un terrible piratage. Trois bonnes semaines avant sa sortie officielle, le long-métrage a été diffusé sur Internet , sur les plateformes de streaming et de téléchargement illégal. Forcément, les internautes ne se sont pas privés d'une si belle occasion de voir le film sans avoir à patienter. En quelques jours, plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient téléchargé le film pirate.

Forcément, la société de distribution du film, Lionsgate, n'est pas restée indifférente. Depuis plusieurs jours, elle se bat pour que toutes les copies illégales du film disparaissent de la toile. Début août, elle avait porté plainte contre l'internaute soupçonné d'être l'instigateur de la fuite, ainsi que contre plusieurs sites de partages qui auraient rendu accessibles les copies pirates  de   Expendables  3 .

Des actions insuffisantes pour limiter la propagation

Seulement, face à l'ampleur de la fuite, difficile d'empêcher les copies de se multiplier. C'est bien connu : sur le web, plus on voudrait voir quelque chose disparaître, plus il se multiplie. Aussi, à l'heure actuelle, plusieurs dizaines de sites proposent encore et toujours des liens permettant de télécharger le long-métrage. Des pages et groupes Facebook ont même été créés pour permettre aux internautes de se partager les bons plans pour voir le film piraté.

Les sites de streaming ne sont d'ailleurs pas en reste : plusieurs d'entre eux proposent des versions soutitrées dans plusieurs langues, pour faciliter un peu plus la vie des cinéphiles pirates.

Google, nouvel allié de Lionsgate contre les pirates

A cinq jours de la sortie américaine et 10 jours de la sortie française , est-il encore possible de rectifier le tir et de supprimer un maximum de copies pirates d'Expendables 3 ? Lionsgate ne semble pas encore perdre espoir. La société de distribution vient d'obtenir un allié de poids. Grâce à une décision de justice, elle peut désormais assigner les entreprises ayant aidé à la diffusion du film piraté, et les obliger à leur fournir des documents électroniques dans le but d'identifier de potentiels suspects.

Parmi les sites concernés : Google est en première ligne et représente donc un atout de poids. On retrouve également des entreprises comme Cloudfare et Go Daddy, spécialisées dans la gestion de noms de domaines, Domains by Proxy, qui permet d'acheter un nom de domaine de façon anonyme, ou encore Incapsula, qui se spécialise dans la sauvegarde de données en ligne.