ART - L’exposition "Vermeer et les maîtres de la peinture de genre" ouvrira ses portes mercredi 22 février au Louvre. L’occasion de redécouvrir douze tableaux du maître de Delft et les relations que l’artiste a entretenues avec d’autres grands peintres du Siècle d’or hollandais.
Certaines de ses œuvres sont devenues des icônes. Le Louvre consacre à partir de mercredi 22 février une exposition à Vermeer. Pour la première fois, douze tableaux du maître de Delft sont réunis à cette occasion. Si le nombre paraît faible, il représente tout de même un tiers de l’œuvre connue de Vermeer. Mort ruiné à 43 ans, en 1675, Vermeer travaillait lentement : deux à trois tableaux par an et sans doute pas plus de 50 toiles au total, dont 32 nous sont parvenues.
Parmi elles : "La Lettre", "La Dentellière", "Le Géographe" ou "L'Astronome", autant de portraits d’hommes et de femmes représentés dans leur intérieur à travers des scènes idéalisées. Le public pourra également admirer l'iconique "La Laitière", habituellement exposé au Rijksmuseum à Amsterdam et qui a été visible à Paris pour la dernière fois en 1966 !
L'âge d'or des Hollandais
Contrairement à sa légende, Vermeer n’était pas un génie travaillant en solitaire dans l'univers silencieux de son atelier. L’exposition du Louvre s’attache donc à explorer les relations qu’il a entretenues avec les autres grands peintres du Siècle d’or comme Gérard Dou, Gerard ter Borch, Jan Steen, Pieter de Hooch, Gabriel Metsu...
A leur époque, la jeune République des Provinces-Unies, proclamée en 1648, est en pleine apogée. La scène de genre raffiné est alors très prisée des élites, riches commerçants, bourgmestres, actionnaires de la Compagnie des Indes... En réaction à la grande peinture d'histoire, Vermeer et ses contemporains s’engouffrent dans cette peinture moderne. Certains thèmes comme la leçon de musique ou la jeune femme en train d’écrire une lettre sont parfois traités de façon semblable par plusieurs artistes. Plagiat ou hommage, c’est selon. Souvent en bout de chaîne, Vermeer reprend les idées des autres, mais lui les métamorphose et, surtout, les sublime.
"Vermeer et les maîtres de la peinture de genre", à voir jusqu’au 22 mai au Louvre.
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