Cannes en coulisses : pour la Palme d’or, il est encore un peu trop tôt pour faire un choix

Jérôme Vermelin, à Cannes
Publié le 23 mai 2022 à 23h30
JT Perso
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Source : Sujet TF1 Info

Le 75e Festival de Cannes, c'est du 17 au 28 mai sur la Croisette.
Tous les jours, notre envoyé spécial vous livre son regard, de l’intérieur, sur le rendez-vous préféré des cinéphiles.
Aujourd’hui, on vous annonce en exclusivité le titre de la Palme d’or. Vous êtes prêts ?

C’est le Graal, le nec plus ultra des récompenses cinématographiques. Citer le titre de quelques lauréats de la Palme d’or donne le tournis : Orson Welles, Billy Wilder, Federico Fellini, Luchino Visconti, Jacques Demy… plus proche de nous, Francis Ford Coppola, Martin Scorsese, David Lynch, Gus Van Sant ou encore Quentin Tarantino. La liste est aussi interminable que prestigieuse. Qui les rejoindra au panthéon de la Croisette et succédera à Julia Ducournau et son rugissant Titane cette année ? Mystère, mystère.

Le grand truc entre festivaliers, c’est de faire des pronostics. Entre deux projections, dans les files d’attente ou à la terrasse des cafés, de préférence l’air hautain en se référant aux fameux "tableaux critiques" publiés par plusieurs magazines professionnels. Sachant qu’à chaque fois ils ont tout faux puisqu’ils ne sont pas dans la tête des membres du jury. 

And the Palme d'or goes to...

Avant l’ouverture, le sympathique président Lindon expliquait vouloir "redevenir le spectateur qu'on était quand on était enfant". Entre un serial killer de prostituées, des super riches qui vomissent leur dîner 5 étoiles sur un yacht au bord du naufrage et Léa Seydoux qui découpe les organes mutants de Viggo Mortensen sans anesthésie, le petit Vincent risque quand même de faire quelques cauchemars…

Comme moi aussi j’ai un avis, je vais vous annoncer que la Palme d’or du 75e Festival de Cannes sera attribuée à l'incroyable EO du Polonais Jerzy Skolimowski. Parce que j’étais captivé de la première à la dernière seconde de conte cruel sur la maltraitance animale. Parce que je n’aurais jamais pensé dire un jour qu’un âne était capable de jouer aussi bien (sinon mieux) qu’Isabelle Huppert. Parce que son auteur a 84 ans et filme comme un jeune loup le couteau entre les deux. Parce qu’il a été hospitalisé suite à une mauvaise chute et que ce serait un chouette cadeau de rétablissement, non ?

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Mais bon, la magie de Cannes, c’est que le critique, comme le membre du jury, a le droit et le devoir de changer d’avis jusqu’à la dernière minute. Et si c’était Leïla’s Brothers du réalisateur iranien de La loi de Téhéran Saeed Roustayi ? Ou bien Close, le deuxième du jeune cinéaste belge Lukas Dhont après le si délicat Girl ? À moins que les frères Dardenne deviennent les premiers à réaliser le triplé grâce à Tori et Lokita ? Ici, chaque séance est la promesse d’une immense surprise qui remet tout en question, ou pas. En fait comme dirait Jonathan Cohen dans La Flamme : il est encore un peu trop tôt pour faire un choix.


Jérôme Vermelin, à Cannes

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