Interview

"Koh-Lanta" : Géraldine, finaliste malheureuse, "a appris que quelqu’un d’ordinaire pouvait faire quelque chose d’extraordinaire"

Propos recueillis par Jérôme Vermelin
Publié le 22 juin 2022 à 12h48
JT Perso
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Source : Sujet TF1 Info

Vainqueur de l’épreuve des poteaux, Géraldine a terminé troisième de "Koh-Lanta : le Totem Maudit".
Devancée par François et Bastien, elle ne regrette rien de son parcours dans le jeu d’aventure de TF1.
TF1info lui a passé un coup de fil au lendemain d’une finale indécise jusqu’au bout.

La nuit a été courte pour Géraldine. Mais c’est avec le même enthousiasme qui a caractérisé tout son parcours dans "Koh-Lanta : le Totem Maudit" qu’elle nous appelle, ce mercredi 22 juin. Après avoir remporté l’épreuve des poteaux, la seule femme en lice en finale a été battue d’une voix par François et Bastien, vainqueurs ex aequo. Au lendemain du verdict du jury final, cette marchande de biens, maman de deux ados, nous raconte son incroyable aventure aux Philippines.

Malgré quelques mises au point devant le jury final, on a senti qu’il y avait beaucoup de respect entre les candidats de cette saison. Vous confirmez ?

C’est vrai. On se l’est dit très souvent sur le camp. Entre rouges notamment, on s’est tous très bien entendus jusqu’au bout et on est resté en contact les uns avec les autres, d’ailleurs. Je suis extrêmement contente d’avoir vécu cette saison avec ces gens-là. 

Ça fait peut-être moins jaser sur les réseaux sociaux, qui préfèrent les candidats plus sulfureux. Mais c’est très bien comme ça, non ? 

Je préfère ! C’était formidable d’être avec des gens humains, sympas, avec qui on s’entend bien. C’est quand même plus agréable que de vivre une aventure avec des coups bas en permanence. Et c’est d’ailleurs pour ça que chaque vote a été compliqué à faire, pour tous les conseils. Je crois que ça veut dire quelque chose.

Vous perdez donc d’une voix face à François et Bastien, qui remportent cette saison ex æquo. Avec un peu de recul, regrettez-vous d’avoir choisi François après votre victoire sur les poteaux ? 

Non, pas du tout. Je ne me voyais pas choisir quelqu’un d’autre, pour plusieurs raisons. D’abord par affinités, puisque j’ai été dans l’équipe des rouges avec lui depuis le début. François, c’est quelqu’un qui m’a protégée quand j’ai failli être éliminée en binôme avec Fouzi. Ensuite il m’a emmené sur le plus beau des conforts. Enfin, c'est juste quelqu’un de super. Bref, c’était impossible de ne pas le choisir.

Vous avez fait le choix de la loyauté, là où d’autres auraient peut-être choisi Jean-Charles pour avoir plus de chances de gagner, non ?

Oui et non. Jean-Charles aurait peut-être choisi Bastien et on se serait retrouvés à deux rouges contre un jaune et alors Bastien aurait fait le plein de voix chez les jaunes. Je ne sais pas et en tout cas je n’ai pas eu envie de faire ce calcul-là. J’ai eu envie de voter avec mon cœur et n’oubliez pas que je venais de gagner les poteaux. J’étais allée au-delà de ce que je pouvais imaginer et pour moi j’avais déjà réussi mon "Koh-Lanta".

Plus de deux heures sur les poteaux

Au début de la saison, vous étiez très discrète. En tout cas, on vous voyait peu à l’écran. Était-ce difficile à vivre devant votre télé ?

J’étais très frustrée parce que j’avais vécu l’aventure comme les autres, et je ne pouvais pas le montrer à mes proches. Ç'a été compliqué à vivre, connaissant la fin. Après, mon aventure a été comme ça : il m’a fallu un temps d’adaptation pour connaître les gens, pour m’adapter au milieu où nous étions.

En revanche, votre aventure se termine en apothéose. Deuxième à l’orientation, première sur les poteaux… Si ce "Koh-Lanta" avait duré deux jours de plus, on ne vous revoyait plus ! 

(rires). J’ai même fini troisième à l’avant-dernière épreuve ! En fait, j’ai pris confiance au fur et à mesure, tout simplement. Le confort aussi m’a fait énormément de bien, m’a permis de recharger les batteries.

Combien de temps exactement restez-vous sur les poteaux ? 

2h03, je crois.

Devant notre télé, ça dure 20 minutes, publicités inclues. Comment fait-on pour tenir aussi longtemps physiquement et mentalement ? 

Le plus dur, c’est quand le poteau se rétrécit et que les arrêtes se plantent dans votre pied. Ça commence à faire vraiment mal et j’ai essayé de m’évader en pensant à mon chéri, mes enfants, ma vie, que j’allais retrouver. Mais je n’arrivais pas à me concentrer du tout. Alors que je me suis mise à fixer un point, plus précisément les caméramans devant moi. Et je n’ai pensé qu’à ça. Je n’ai pas non plus bougé les yeux, ni quand Denis venait nous parler, ni quand les autres ont commencé à tomber. Je ne voulais pas être perturbée.

"Je fais de la course à pied régulièrement"

Dans votre portrait, vous disiez avoir fait "Koh-Lanta" pour impressionner vos enfants. Il y a des moyens plus simples, non ? 

Je voulais les impressionner, bien sûr. Mais c’est davantage un clin d’œil. En fait, on a regardé "Koh-Lanta" ensemble pendant dix ans, et un jour je leur ai dit : "Moi aussi je ferai 'Koh-Lanta', et je gagnerai les poteaux". À l’époque ils avaient bien rigolé ! Et puis quand toutes les planètes se sont alignées, j’ai envoyé ma candidature et les portes se sont ouvertes. En faisant "Koh-Lanta", je voulais aussi leur montrer qu’en faisant des efforts, quand on a quelque chose à l’intérieur de nous qui nous parle, on peut aller très loin. Et que le goût de l’effort dégage beaucoup d’émotions.

Vous étiez déjà très sportive avant de faire l’émission ?

Je fais de la course à pied régulièrement. J’ai fait le marathon de New York en 2019, j’ai l’habitude des courses assez longues. Juste avant Koh"-Lanta", je suis allée participer au GR20 (un célèbre ultra-trail en Corse, ndlr) avec mon conjoint et c’était un bon entraînement.

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Pour certains candidats, "Koh-Lanta" marque un changement de vie. Pour vous, il y aura un avant et un après ?

Pas du tout ! J’adore ma vie, je ne voudrais pas la changer. "Koh-Lanta" m’a apporté une dose supplémentaire de confiance, sans doute. J’avais déjà changé de vie avant, il y a quatre ou cinq ans. C’était fait ! Cette aventure avait davantage un côté développement personnel.

Que vous a-t-elle appris ?

J’ai appris que quelqu’un d’ordinaire pouvait faire quelque chose d’extraordinaire ! Et que lorsqu’on a quelque chose qui vibre en nous, il faut l’écouter parce que ça permet de déplacer des montagnes.


Propos recueillis par Jérôme Vermelin

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