EXTREME - Au Festival International du Film Fantastique de Gérardmer, les scènes de violence et d’horreur ne manquent jamais à l’appel. metronews a vu pour vous tous les films de la compétition de cette 23ème édition et vous livre, en toute subjectivité, les 4 scènes les plus hardcore. ATTENTION SPOILERS !
► Le découpage tonique dans Bone Tomahawk
Les cannibales ont toujours été, de Cannibal Holocaust au récent Green Inferno, une source d’inspiration inépuisable pour les cinéastes de genre. Preuve en est avec Bone Tomahawk, premier long métrage d’excellente facture de S. Craig Zahler. On y découvre un shérif (Kurt Russell) qui, accompagné par trois cowboys, arpente les paysages du Nouveau-Mexique, en 1850, pour mettre sous les verrous des mangeurs d’hommes. Manque de peau (sans jeu de mots), les autochtones ne sont pas du genre à attendre leurs invités avec une tasse d’Earl Grey mais plutôt avec une hache artisanale qu’ils utilisent à mauvais escient. Un de leur otage, accroché nu la tête vers le bas, ne dira pas le contraire, lui qui se fait découper en deux à partir de la raie des fesses. Avec option émasculation.
► La cervelle en morceaux dans Frankenstein
Bernard Rose, le réalisateur de Candyman (1992), a semble-t-il toujours souhaité mettre en scène un film basé sur le récit mythique de Mary Shelley en adoptant le point de vue du monstre. Chose faite avec sa nouvelle variation autour de la création de Frankenstein, laquelle prend ici la forme d’un jeune adulte au comportement enfantin. Quand par exemple, dans la (fausse) clinique où il nait, deux aides soignants s’approchent de lui avec un scie médicale circulaire, il la retourne naïvement contre eux. Résultat des courses ? Une boîte crânienne s’ouvre, laissant un trou béant dans lequel l’ingénu vient touiller et goûter. Une trentaine de spectateurs a quitté la salle, sans surprise.
► La main au poumon dans Southbound
Southbound, fruit du travail de sept cinéastes, fonctionne comme une lettre d’amour au genre et en convoque quelques-unes des strates : la SF, le home invasion, le gore… L’intrigue, sans queue ni tête (quoique), balade les personnages au beau milieu d’un désert américain. Parmi eux, un conducteur qui écrase une jeune fille sur une route de désolation et qui est dirigé par l’étrange voix des urgences téléphoniques vers un hôpital dépeuplé. Face à la gravité des blessures de la victime (l’os de la jambe lâche), le bonhomme se voit dans l’impensable obligation de jouer les toubibs. Pour cela, il incise le ventre de la malheureuse, y fait entrer sa main pour comprimer et libérer le poumon. Tout un programme.
► La crucifixion à la Gibson dans The Devil’s Candy
Symboles déployés au marteau-piqueur, récit à coucher dehors avec des grizzlis enragés, dialogues d’une indigence presque attendrissante… The Devil’s Candy, second long métrage de l’australien Sean Byrne, ne cumule pas les qualités. Pourtant, ce film de niche possède, dans ses excès, de quoi faire sourire. Le pitch ? Un peintre très porté sur le heavy metal s’installe avec sa femme et son ado de fille dans une maison ravissante. Et devinez quoi ? Les lieux, fondamentalement hantés, corrompent au goutte à goutte les facultés mentales du papounet rockeur. Au terme de ce scénario d’une originalité nulle arrive, ô surprise, un final badass qui s’est facilement adjugé les hourras du public. Celle de la crucifixion du diable à l’aide d’une guitare.
Notez que la bande annonce du film n'est pas encore disponible.
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