"Je n’étais pas avec ces malades !" : le chanteur de Jamiroquai s'amuse de sa ressemblance avec un pro-Trump

Publié le 7 janvier 2021 à 15h39, mis à jour le 7 janvier 2021 à 19h00

Source : Sujet TF1 Info

INSOLITE - Dans une vidéo postée sur Twitter, le chanteur britannique Jay K, leader du groupe Jamiroquai, réagit aux nombreux messages d’internautes qui ont souligné sa ressemblance avec Jake Angeli, l’un des manifestants qui ont envahi le Capitole mercredi.

Chapeau à cornes, peau de bête et visage maquillé… Lors de l’invasion du Capitole par les partisans de Donald Trump ce mercredi à Washington, les internautes n’ont pas pu s’empêcher de faire le rapprochement entre Jake Angeli, l’une des figures du mouvement QAnon, et le chanteur Jay K, leader du groupe britannique Jamiroquai, superstar des charts dans les années 1990 avec le tube "Virtual Insanity".

L’artiste actuellement confiné chez lui Outre-Manche n’est visiblement pas passé à côté de ce drôle de buzz puisqu’il a posté ce mercredi une courte vidéo afin de se rappeler au bon souvenir de ses fans. "Boooonjour le monde ! Certains d’entre vous ont cru me voir à Washington hier soir, mais j’ai le regret de vous dire que je n’étais pas avec ces malades", commence-t-il, un brin ironique.

"Alors bonne année à tous ! Je ne vous ai pas vus depuis des lustres. Merci pour les messages d’anniversaire !", continue Jay K qui a fêté ses 51 ans le 31 décembre dernier. "Il faut qu’on reparte sur les routes, mais nous ne pouvons pas car nous sommes confinés. Je n’ai pas vu non plus mon groupe depuis un bail, et je leur envoie un gros câlin."

Non seulement Jay K n’était pas à Washington mercredi. Mais le look de Jake Angeli contrevient à quelques-unes de ses valeurs essentielles puisque le chanteur, de son vrai nom Jason Luis Cheetham, est un fervent défenseur de la cause animale, de son alimentation vegan aux fourrures synthétiques qu’il porte sur scène.

Dans son message sur Twitter, il rappelle d’ailleurs le lien évident entre ses engagements de longue date et la pandémie que nous traversons. "Vu la manière dont nous traitons nos animaux, nous les exploitons, nous les enfermons, tout ça va continuer", regrette-t-il. "Mais avec un peu de chance nous allons apprendre de nos erreurs." 


Jérôme VERMELIN

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