"J’espère qu’il va manger sa race" : Antoine de Caunes ne décolère pas contre Harvey Weinstein, agresseur présumé de sa fille

Publié le 3 juin 2019 à 11h44

Source : Sujet TF1 Info

CINGLANT - Sa fille Emma est l’une des nombreuses comédiennes qui ont dénoncé les agissements du tristement célèbre Harvey Weinstein. Interrogé samedi sur Canal +, Antoine de Caunes a encore dit tout le mal qu’il pensait du producteur américain qui sera jugé en septembre prochain.

Il n’a pas digéré. Et il n’y parviendra sans doute jamais. En octobre 2017, Antoine De Caunes évoquait au micro de France Inter le témoignage de sa fille Emma, victime en 2010 d’une agression sexuelle de la part du producteur américain Harvey Weinstein, lors d’un rendez-vous professionnel à Paris. Sous prétexte de lui faire lire un scénario, ce dernier l'avait surpris nu, dans sa chambre d'hôtel Ritz.

"Je ne voulais pas lui montrer que j'étais pétrifiée car je sais que plus il sentirait ma peur, plus il serait excité. C'était comme un prédateur avec un animal sauvage", avait raconté la jeune femme dans les colonnes du New Yorker, où elle témoignait aux côtés d’Asia Argento, Angelina Jolie ou encore Rosanna Arquette. Le début d'un scandale qui a bouleversé durablement Hollywood et l'industrie du spectacle en Amérique.

"Je suis fier d’avoir une fille comme elle", expliquait l’animateur à l'époque, n’hésitant pas qualifier Harvey Weinstein de "gros porc puant". 18 mois après, l’empire du producteur oscarisé de "Shakespeare in Love" s’est écroulé, à mesure que les révélations se multipliaient. Sa société, The Weinstein Company, a fait faillite. Et son procès devrait avoir lieu en septembre prochain à New York, en dépit d'une tentative d'accord visant à indemniser une partie des victimes.

Ce samedi, Antoine de Caunes était l’invité de l’émission "Bonsoir !", sur Canal +, et lorsque l’animatrice Isabelle Ithurburu lui a demandé si sa colère était retombée, il s’est montré sans équivoque. “A propos de ce fils de p**** ? Non, pas vraiment. Pas tout à fait." Même son de cloche à l’évocation de son prochain rendez-vous avec la justice : "J’espère qu’il va manger sa race." Voilà qui est clair.


Jérôme VERMELIN

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