Roi de la transformation, Jared Leto se change en suceur de sang pour Marvel.L’acteur américain incarne, pour la première fois à l’écran, Michael Morbius, un médecin atteint d’une maladie rare qui va être victime de son propre remède.Nous avons rencontré l'artiste lors de son passage à Paris.
La croix qu’il porte autour du cou aurait déjà brûlé plus d’un vampire. Mais pas lui. Car celui qu’interprète Jared Leto dans Morbius n’est pas tout à fait comme les autres. L’acteur américain aux prestations caméléons donne vie à un héros Marvel que l’on n’avait encore jamais vu à l’écran. Gravement malade, le docteur Michael Morbius mêle son sang à celui de chauves-souris pour tenter de guérir.
Sauf que l’expérience tourne au vinaigre et le transforme en monstre. Dans les placards de Sony depuis 2 ans, le film de Daniel Espinosa sort enfin au cinéma ce mercredi 30 mars. Ça valait bien une discussion en face-à-face avec une star aussi mystique que son personnage.
J’ai lu tous les comics. Les illustrations ont été une vraie inspiration, surtout celles des années 1970, que j’adore
Jared Leto
Morbius est-il un superhéros, un super-méchant ou un super-humain ?
Il est tout ça à la fois et c’est ce qui m’a plu. Je pense qu’il y a ici une certaine complexité qu’on ne voit pas toujours. Et je me sens plutôt chanceux d'avoir pu me plonger dans cette transformation et d'amener le Dr. Michael Morbius à l'écran pour la toute première fois.
Que connaissiez-vous de lui avant de l’incarner ?
Rien du tout ! J’ai creusé, je me suis instruit dès le départ et je me suis lancé dans ce voyage fou pour lui donner vie. C’est un médecin très malade et fragile qui cherche un remède à une maladie très rare. Il le trouve et devient fort, puissant et en bonne santé. Et il obtient au final un peu plus que ce qu’il souhaitait. Il devient monstrueux et entame cette bataille entre le bien et le mal, entre ses pulsions. J’ai lu tous les comics. Les illustrations ont été une vraie inspiration, surtout celles des années 1970 que j’adore. Et puis à un moment donné, tu laisses ton imagination prendre le relais.
Au début du film, Michael Morbius dit : "Nous devons repousser les limites, prendre des risques. Sans ça, il n’y a pas de science". La même phrase pourrait s’appliquer au jeu d’acteur. Jusqu’où avez-vous repoussé vos limites pour devenir ce vampire vivant ?
Je les repousse toujours… probablement au-delà du raisonnable. Ça me plait comme ça. J’aime plonger en profondeur, j’aime être mis au défi. J’aime ce genre de travail. Sur Morbius, c’était assurément très physique. Quand mon personnage était malade et mourant, c’était très difficile de marcher comme ça (en boitant et avec des béquilles, ndlr) et de se trouver dans cet espace-là pendant ce laps de temps. C’était intense, très intense.
Le maquillage et les effets spéciaux font aussi partie prenante de votre transformation en vampire…
Oui, nous avons utilisé un peu des deux. Je suis content d’avoir beaucoup poussé pour créer le visage du monstre avec des effets visuels. Je pensais que ça nous donnerait plus de liberté. J’ai beaucoup appris sur le processus. Je suis content qu’on ait pris cette direction.
Je pense vraiment que les fans de Thirty Seconds to Mars apprécieront également ce film
Jared Leto
La musique de votre Thirty Seconds to Mars aurait fait une super bande originale à Morbius. Avez-vous envisagé d’écrire des titres inédits pour le film ?
J’essaie généralement de séparer les choses. Mais je pense vraiment que les fans de Thirty Seconds to Mars apprécieront également ce film (il sourit). Il y a des points communs.
Vous avez fêté vos 50 ans il y a quelques semaines. Cela a-t-il bousculé votre manière d’appréhender votre métier et vos projets ?
Non, ça n’a pas… Enfin… (il réfléchit). Il y a certaines choses que je ne ferais probablement pas. Mais non, ça n’a pas changé grand-chose pour moi. J’ai de la chance.
Toujours plus fou donc ?
Oui, je crois. Pourquoi pas ?
>> Morbius avec Jared Leto, Matt Smith et Adria Arjona - au cinéma le 30 mars
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info