À l'affiche d'"Emancipation", le comédien était invité sur le plateau du "Daily Show" de Trevor Noah.Il est revenu sur la gifle qu'il a donnée à Chris Rock sur la scène des Oscars, après que ce dernier a fait une blague sur son épouse.Peu fier de son dérapage, il a tenté d'expliquer ce qui s'est passé dans sa tête ce soir-là.
C'est sa première interview télé depuis la fameuse gifle. Will Smith était invité sur le plateau du "Daily Show", animé par Trevor Noah sur la chaîne Comedy Central, pour assurer la promotion de son dernier film, Emancipation (diffusé à partir du 9 décembre prochain sur Apple TV+). Le comédien américain – qui avait présenté ses excuses sur sa chaîne YouTube en juillet dernier – est revenu comme on pouvait s'y attendre sur la désormais célèbre gifle assénée à Chris Rock lors de la cérémonie des Oscars en mars dernier.
"C'était une nuit horrible. J'ai complètement perdu la tête. Mais on ne sait jamais vraiment ce que les personnes traversent dans leur intimité", a commencé Will Smith tout en admettant qu'il n'y avait aucune excuse pour son geste. "Il faut être bons les uns envers les autres. C'est difficile. Mais la chose la plus difficile pour moi, c'est de réaliser que ma peine a fait du mal à tant de personnes autour de moi", a poursuivi le comédien ému.
Il y avait cette rage qui était enfermée en moi depuis très longtemps
Will Smith
" Mais cela ne justifie en aucun cas ce que j’ai fait. Je comprends à quel point cela a pu être choquant pour les gens. Je n’étais plus moi-même. Il y avait cette rage qui était enfermée en moi depuis très longtemps", a expliqué Will Smith, encore bouleversé par la réaction de son neveu âgé de 9 ans, qui lui a demandé après la cérémonie pourquoi il avait frappé Chris Rock. "C’était la confusion totale. Je ne veux pas en dire trop pour ne pas ajouter encore plus d’incompréhension (…) Je traversais une mauvaise passe au cours de cette soirée", a-t-il ajouté.
Il espère à présent que son geste ne pénalisera pas l'équipe d'Emancipation, "le chef d'œuvre d'Antoine Fuqa" sur l'esclavage. "Ma préoccupation première est l'équipe du film. Mon souhait le plus cher est que mes actions ne pénalisent pas l'équipe. À ce stade, c'est ce sur quoi je travaille (…) Si quelqu'un n'est pas prêt, je le respecterai totalement et lui laisserai la liberté de ne pas avoir envie de me revoir", a-t-il conclu.