Ce lundi soir, TF1 diffuse "La France face à la guerre" en direct à partir de 20h20.Présenté par Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray, le programme réunit huit des douze candidats à la présidentielle.Adrien Gindre, chef du service politique de TF1, détaille le déroulé de ce rendez-vous très attendu.
C'est la première fois que les principaux candidats à la présidentielle sont réunis sur le même plateau. Ce lundi, TF1 diffuse "La France face à la guerre", une grande émission politique animée en direct par Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray. Huit des douze prétendants à l'Élysée se succéderont sur le plateau où ils seront interrogés sur les conséquences de la guerre en Ukraine, mais aussi sur leurs propositions et leur vision de la France de demain.
Les téléspectateurs pourront suivre les interventions d'Emmanuel Macron (La République en marche), Anne Hidalgo (Parti socialiste), Marine Le Pen (Rassemblement national), Yannick Jadot (EE-LV), Eric Zemmour (Reconquête), Fabien Roussel (Parti communiste français), Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et Valérie Pécresse (Les Républicains). Quatre candidats n'ont pas été conviés au rendez-vous politique : Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, Jean Lassalle et Nicolas Dupont-Aignan. Mais ils auront, eux aussi, le droit d'accéder à l'antenne de TF1, comme nous l'a expliqué Adrien Gindre, chef du service politique de TF1.
Quel est l'esprit de cette émission ?
"La France face à la guerre" est un titre qui peut surprendre, mais il nous est apparu que, dans le contexte actuel, on ne pouvait pas ignorer le fait que la campagne présidentielle, mais aussi le mandat du prochain président ou de la prochaine présidente, sera forcément impacté par le contexte international et par les conséquences sur la France de la guerre en Ukraine. L'idée de cette émission, c'est de partir de cette actualité et de demander aux candidats ce qu'ils proposent pour faire face aux répercussions de ce conflit, que ce soit sur le pouvoir d'achat, le rapport à l'énergie ou encore les questions d'indépendance. De quelle manière veulent-ils transformer la France pour la rendre peut-être plus forte face à cette crise qui marquera le prochain quinquennat ?
Pour l'ordre de passage dans chaque séquence, il y a eu trois tirages au sort distincts
Adrien Gindre
Comment va se dérouler la soirée ?
Elle sera structurée en trois temps, afin que les téléspectateurs et les électeurs puissent voir les candidats dans différents exercices. Tous vont se succéder, d'abord, pour une profession de foi d'une minute. C'est un exercice libre. Le candidat s'adressera directement aux 300 Français en plateau et aux téléspectateurs pour leur dire quelle sera sa marque de fabrique s'il accède aux responsabilités en avril prochain. Ensuite, ils répondront aux questions d'Anne-Claire Coudray et de Gilles Bouleau pendant un quart d'heure, sachant que la durée exacte sera modulée en fonction des règles d'équité des temps de parole définie par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom, ex-CSA). Enfin, ils auront chacun un droit de réponse durant deux minutes, seuls sur scène, pour dire ce qui les a interpellés durant la soirée ou revenir sur un sujet ou la réflexion d'un autre candidat. Pour l'ordre de passage dans chaque séquence, il y a eu trois tirages au sort distincts effectués jeudi à TF1, en présence des représentants des candidats.
Pourquoi ne pas avoir organisé un débat ?
Pour faire un débat, il faut que l'intégralité des participants soit d'accord sur les règles et les modalités d'organisation. Emmanuel Macron a publiquement dit qu'il ne souhaitait pas de débat. Parmi les candidats présents ce soir, tous n'étaient pas d'accord non plus sur le nombre de participants et sur les modalités d'organisation. Nous avons donc considéré à TF1 que, même si le débat n'était pas possible, il était souhaitable pour nos téléspectateurs et pour tous les Français qui vont voter les 10 et 24 avril prochain, d'avoir une grande soirée en prime time sur TF1 pour se faire leur opinion.
Nous avons invité les huit candidats qui bénéficient du crédit temps de parole le plus important en application des règles d'équité de l'Arcom (ex-CSA)
Adrien Gindre
Pourquoi n'avez-vous convié que 8 candidats, alors que 12 avaient été annoncés au départ ?
Nous avons invité les huit candidats qui bénéficient du crédit de temps de parole le plus important en application des règles d'équité de l'Arcom. Cette recommandation est fondée principalement sur trois critères : les résultats aux précédentes élections, le nombre d'élus et les sondages. Très concrètement, c'est ce qui explique qu'Anne Hidalgo, par exemple, a droit à un temps de parole supérieur à celui de Jean Lassalle, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont-Aignan.
Qu'en sera-t-il de ces quatre candidats en question ?
Nicolas Dupont-Aignan sera l'invité du 20H de TF1 mardi 15 mars, ce qui lui garantit une audience minimale de 5 à 6 millions de téléspectateurs. Et il aura un temps d'interview qui respectera les règles édictées par l'Arcom. Quant à Jean Lassalle, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, ils feront l'objet de reportages sur leur campagne dans les prochains jours dans le journal de 20H de TF1. Ils ne seront pas relégués tardivement dans la soirée ou bloqués à un horaire de moindre écoute.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès
- SportsRC Lens
- Sujets de sociétéLe pape François à Marseille, une visite historique
- SportsLigue des champions 2023-2024 : le PSG repart en campagne