SCANDALE - La sœur de Felipe n'échappera pas au procès. Elle va se retrouver sur le banc des accusés avec son mari, Inaki Urdangarin, pour détournements de fonds publics.
C'est une première depuis l'instauration de la monarchie constitutionnelle en 1975. Un membre de la famille royale espagnole va se retrouver sur le banc des accusés l'année prochaine, vient d'annoncer le tribunal supérieur des Baléares. En janvier dernier, l'infante Cristina, sœur du roi Felipe VI, avait été
inculpée
pour "délits fiscaux présumés et blanchiment de capitaux". Native de Madrid, la femme de 49 ans est installée en Suisse depuis 2013 et vit en vieille-ville de Genève.
Huit ans de prison réclamés
La princesse, septième dans l'ordre de succession au trône, était accusée d'avoir coopéré avec son époux, l'ancien handballeur reconverti dans les affaires Iñaki Urdangarin, dans le vaste scandale de corruption qui l'éclabousse depuis trois ans. Il est accusé d'avoir détourné 6,1 millions d'euros d'argent public quand il présidait, entre 2004 et 2006, une société à but non lucratif, l'institut Noos.
Au sein de l'accusation populaire, l'association Manos Limpias ("Mains propres") réclame huit ans de prison et 2,02 millions d'euros d'amende (2,42 millions de francs) à son encontre. La princesse et son mari nient toute malversation. Au total, 17 personnes comparaîtront devant la justice. Depuis que l'affaire a éclaté au grand jour, Cristina de Bourbon a été écartée des activités de la famille royale. Le 19 juin 2014, elle n'avait pas été conviée à la cérémonie d' intronisation de son frère, le nouveau roi d'Espagne.
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