La top-modèle Bar Refaeli condamnée à une lourde peine pour fraude fiscale

Rania Hoballah avec AFP
Publié le 14 septembre 2020 à 12h01
Bar Refaeli et sa mère sont accusées d'avoir créé une résidence fictive à l'étranger pour payer moins d'impôts.

Bar Refaeli et sa mère sont accusées d'avoir créé une résidence fictive à l'étranger pour payer moins d'impôts.

Source : AFP

JUSTICE - Jugée coupable de fraude fiscale, la célèbre top-modèle israélienne a été condamnée à neuf mois de travaux d'intérêt général et à une amende de plus de 600.000 euros.

Elle va devoir purger sa peine. Reconnue coupable dans une affaire de fraude fiscale en juillet dernier, Bar Refaeli a été condamné ce dimanche 13 septembre à neuf mois de travaux d'intérêt général et à une amende de plus de 600.000 euros. La célèbre top-modèle suivie par  trois millions d'abonnés Instagram est accusée d'avoir fourni de fausses déclarations concernant ses périodes de résidence à l'étranger afin d'éviter de payer des taxes israéliennes.

La jeune femme avait plaidé coupable dans le cadre d'un accord de négociation de peine prévoyant une peine de neuf mois de travaux d'intérêt général et le paiement d'une amende de 2,5 millions de shekels (610.000 euros), en plus du remboursement de ses arriérés fiscaux. 

16 mois de prison pour sa mère

Cet accord a été approuvé dimanche par le tribunal de Tel-Aviv, selon un compte rendu consulté par l'AFP. Si les citoyens israéliens résidant à l'étranger ne sont pas obligés de déclarer leurs revenus à l'extérieur du pays, les autorités accusent la mannequin et sa mère d'avoir créé une résidence fictive à l'étranger afin de passer entre les mailles fiscales israéliennes et de payer ainsi moins d'impôts.

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Quant à Tzipi Refaeli, la mère de Bar, qui avait également plaidé coupable et négocié un accord de peine, elle a de son côté été condamnée à 16 mois de prison et à une amende de 2,5 millions de shekels (610.000 euros), en plus du paiement de ses arriérés fiscaux. Bar Refaeli débutera sa peine de travaux d'intérêt général le 21 septembre, après la fête du Nouvel an juif, précise le compte rendu. Cette condamnation clôt une affaire longue de plusieurs années : Bar Refaeli avait été arrêtée pour la première fois en décembre 2015.


Rania Hoballah avec AFP

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