Accusé d'agression sexuelle, le rappeur américain Freddie Gibbs relaxé par la justice autrichienne

par Amandine REBOURG
Publié le 30 septembre 2016 à 17h11
Accusé d'agression sexuelle, le rappeur américain Freddie Gibbs relaxé par la justice autrichienne
Source : HERBERT PFARRHOFER / APA / AFP

OUF - Le rappeur peut souffler. Ce vendredi 30 septembre, il comparaissait devant la justice autrichienne pour des accusations d'agression sexuelle sur une groupie en 2015 : il a été relaxé au bénéfice du doute.

Le rappeur américain Freddie Gibbs voit le bout du tunnel. Arrêté puis incarcéré en France, il avait été extradé vers l'Autriche, fin juillet, tout en continuant à clâmer son innocence. Ce vendredi 30 septembre, il comparaissait devant la justice pour "agression sexuelle sur une personne sans défense" et a été relaxé, au bénéfice du doute. 

Le musicien de 34 ans était accusé d'avoir eu un rapport sexuel avec une groupie âgée de 17 ans à l'issue d'un concert à Vienne dans la nuit du 5 au 6 juillet 2015. Cette dernière affirmait que les faits s'étaient déroulés alors qu'elle était inconsciente. Freddie Gibbs, qui a toujours clamé son innocence, a contesté avoir eu des rapports consentis ou non avec la jeune fille. 

Le rappeur répondait d'"agression sexuelle sur une personne sans défense", un délit pour lequel il risquait jusqu'à dix ans d'emprisonnement mais le tribunal correctionnel de Vienne en a décidé autrement. Il a obtenu la relaxe au bénéfice du doute, en l'absence d'élément de preuve venant étayer l'accusation. 

La plaignante avait porté plainte huit mois après les faits présumés. Visé par un mandat d'arrêt européen pour "viol", le rappeur avait été arrêté le 2 juin à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, où il était en tournée. Il avait été extradé vers l'Autriche fin juillet.

 En l'absence d'éléments probants, le parquet autrichien avait requalifié mi-août les faits reprochés en "agression sexuelle". Le rappeur avait alors été remis en liberté contre une caution 50.000 euros. Le parquet avait également rejeté les accusations de viol formulées à l'encontre du musicien par une seconde plaignante, âgée de 16 ans au moment des faits, et qui avait également suivi le chanteur et son garde du corps à l'hôtel. 


Amandine REBOURG

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