Charles III a choisi ceux qui pourront assurer son intérim à la place des princes Harry et Andrew

Publié le 15 novembre 2022 à 11h27

Source : TF1 Info

Le roi Charles III a fait une demande pour changer la loi et augmenter le nombre de "counsellors of state", les conseillers d’État.
Un texte datant de 1937 prévoit que l’époux ou épouse du monarque et les quatre premiers adultes dans l’ordre de succession le remplacent pour certaines tâches en cas d’incapacité.
De quoi mettre un peu plus sur la touche les deux princes déchus qui ne travaillent plus pour la monarchie.

La rumeur agite la presse britannique depuis plusieurs semaines. Charles III a officiellement lancé la procédure pour s’assurer que ni son frère le prince Andrew ni son fils le prince Harry n’aient à le remplacer en cas d’incapacité d’assurer ses fonctions de chef de l’État. 

Le premier a été mis au ban de la famille royale après des accusations de viol liées à l’affaire Epstein. Le second a décidé de voler de ses propres ailes royales en renonçant à tout rôle officiel chez les Windsor. Mais tous les deux ont encore le statut de "counsellors of state", traduisez conseillers d’État.

Anne et Edward à la rescousse

Selon une loi de 1937 appelée The Regency Act, le monarque peut être remplacé pour certaines tâches lors de ses absences, par son époux ou épouse et par les quatre premiers adultes de plus de 21 ans dans l'ordre de succession. Pour Charles III, il s'agit de la reine consort Camilla, de ses fils William et Harry, de son frère Andrew et de sa nièce Beatrice. 

Deux mois après son accession au trône, le nouveau roi a demandé au Parlement de faire évoluer ce texte pour élargir ce conseil familial à sa sœur, la princesse Anne, et son autre frère cadet, le prince Edward, précise la BBC.

Ils ont tous deux déjà assuré cette fonction auprès de leur mère Elizabeth II, avant de perdre leur place dans l’ordre de succession à la suite des nouvelles naissances royales. Sont notamment concernés l’ouverture du Parlement, comme Charles l’a fait pour la reine en mai, la signature de documents officiels ou la réception d’ambassadeurs en cas de maladie ou de déplacement à l’étranger du roi. 

Le mois dernier, le parlementaire Stephen Benn s’était demandé s'il n'était "pas temps de discuter avec le roi d'un amendement" de la loi. "Ou bien la situation convient-elle au gouvernement" avec un prince "qui a quitté la vie publique" et un autre "qui a quitté le pays" ? Ajouter des conseillers d’État semble la solution la plus diplomate, permettant de ne pas avoir recours à Harry et Andrew sans les exclure formellement.

La requête de Charles III a été lue ce lundi 14 novembre devant la Chambre des Lords, rapporte la BBC selon qui une réponse pourrait être apportée dès ce mardi. Plusieurs déplacements à l’étranger devraient être au programme du roi et de son épouse pour 2023, certains évoquant déjà une visite officielle en Australie sans que cela soit encore confirmé. Des sources britanniques évoquaient aussi un séjour en France. Seule certitude : le souverain sera bien à Londres le 6 mai prochain pour son couronnement.


Delphine DE FREITAS

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