La chanteuse et comédienne est décédée dimanche à l'âge de 92 ans.Ses obsèques auront lieu lundi 9 mai à Paris, a annoncé lundi sa petit-fille Daphné Rotcajg.La cérémonie est prévue à 10h00 au crématorium du cimetière du Père-Lachaise, salle de la Coupole.
Ce sera l'occasion de dire un dernier au revoir à une icône des années 60. Les obsèques de la chanteuse et comédienne Régine, décédée dimanche à l'âge de 92 ans, auront lieu lundi 9 mai à Paris, a annoncé lundi à l'AFP sa petite-fille Daphné Rotcajg. La cérémonie est prévue à 10h00 au crématorium du cimetière du Père-Lachaise, salle de la Coupole.
Régine avait été propriétaire de jusqu'à 22 discothèques qui portaient son prénom dans le monde entier, à commencer par le mythique "Chez Régine" près des Champs-Élysées, devenu rapidement le rendez-vous du Tout-Paris et de la jet-set. C'est elle qui avait fait remplacer les "jukebox" (distributeur automatique de chansons enregistrées sur des disques) par des tourne-disques et des disc-jockeys en lieu et place des jukeboxes.
"Elle était partout où brillaient les lumières"
"Elle était partout où brillaient les lumières, dans ses clubs, sur les scènes de l'Olympia, de Bobino, des Folies Bergère ou du Carnegie Hall, et jusque sur nos écrans", a écrit l'Élysée en hommage à cette reine de la nuit. "Le président de la République et son épouse saluent une grande figure de la nuit parisienne et de la chanson française. Ils adressent à sa famille, à tous ceux qui ont dansé chez Régine, à tous les Français qui aiment entonner ses chansons, leurs condoléances émues", ont ajouté les services d'Emmanuel Macron.
Régina Zylbergerg est née le 26 décembre 1929 à Anderlecht (Belgique), de parents juifs polonais. À Aix-en-Provence, en 1941, elle échappe à la déportation grâce à des Français non juifs, comme le relateront "Les petits papiers", de Serge Gainsbourg, "La grande Zoa", de Frédéric Botton, ou encore Barbara, François Sagan ou Marc Lavoine.
Elle a aussi fait du cinéma, figurant au générique d'une dizaine de films, comme "Jeu de massacres" d'Alain Jessua, "Robert et Robert" de Claude Lelouch ou "Les ripoux" de Claude Zidi. Dans les années 60, après être passée par l'Olympia, elle chante au Carnegie Hall de New York, devenant - avec notamment Edith Piaf - une des rares Françaises à avoir conquis l'Amérique. Elle s'est également produite à Bobino.
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