"Life" : James Dean ressuscité à l'écran par l'incroyable Dane DeHaan

Publié le 7 septembre 2015 à 13h58
"Life" : James Dean ressuscité à l'écran par l'incroyable Dane DeHaan

PORTRAIT - A 29 ans, le comédien Dane DeHaan, révélé par le film de SF "Chronicle", incarne merveilleusement James Dean dans le drame "Life", en salles ce mercredi et présenté le week-end dernier au Festival du Cinéma Américain de Deauville. Metronews vous propose de faire connaissance avec un futur grand.

Avec ses faux airs de Leonardo DiCaprio (période Gilbert Grape), dont il ne réfute pas le ressemblance, Dane DeHaan a déjà tout d’un grand acteur : le talent, le charisme et l’intelligence de jeu. Des qualités déjà criantes dès son tout premier film, Chronicle, où il incarnait un ado tourmenté usant de ses super-pouvoirs à mauvais escient. Nous sommes en 2012 et, déjà, tous les regards sont tournés sur ce natif de Pennsylvanie. "Jouer est une chose spéciale pour moi", confie le comédien de 29 ans. "C’est un métier qui doit être fait sérieusement et, surtout, pour les bonnes raisons. Il faut apprendre, travailler et ne pas se soucier de la gloire."

Pourtant, les réalisateurs craquent très rapidement pour son regard acéré et son allure diaphane. Les rôles s’enchaînent, le mettant face à des valeurs sûres : Tom Hardy dans Des hommes sans loi, Daniel Day-Lewis dans Lincoln, Daniel Radcliffe dans Kill your darlings ou Ryan Gosling dans The place beyond the pines. En 2014, le (très) grand public le découvre sous les traits cruels de Harry Osborn dans The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros. Une ascension fulgurante qui le conduit cette année à palper les étoiles dans la peau d’un monstre sacré du cinéma mondial : James Dean. 

Hésitation et consécration

Dans Life du néerlandais Anton Corbijn, Dane DeHaan obtient en effet un rôle charnière, de ceux qui font littéralement basculer une carrière. "James Dean a toujours été l’un de mes acteurs préférés", se souvient-il. "Quand j’étais en école d'art dramatique, on me conseillait de voir ses films. Il avait un jeu d’un réalisme et d’une force absolus. J’ai eu beaucoup de réticences à accepter cette aventure (il l’a refusée cinq fois, ndlr). Mais je me suis finalement laissé convaincre." Et il a eu raison. Aux côtés de Robert Pattinson, qui campe le photographe Dennis Stock, auteur des plus beaux clichés de l’icône américaine, DeHaan livre une performance merveilleuse et fortement oscarisable.

"Avec Life, j’ai appris que je ne savais finalement rien sur Dean. Les gens croient connaître des choses. Lesquelles sont uniquement de l’ordre du mythe… » La suite ? On le retrouvera bientôt dans Tulip Fever, la nouvelle réalisation de Justin Chadwick (Mandela, un long chemin vers la liberté) et dans Valérian de Luc Besson, adapté de la BD Valérian et Laureline. "Luc et moi nous sommes rencontrés dans mon appartement de Brooklyn", explique DeHaan. "Il m’a donné le scénario et, quarante-huit heures plus tard, j’ai dit oui." Doté d’un budget de 180 millions d’euros, ledit projet devrait encore assoir, pour longtemps, la solide réputation d’un jeune homme ayant la fureur de vivre.  


La rédaction de TF1info

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