Emmanuel Macron l’installe au Louvre Lens : mais qui est le Scribe Accroupi ?

Publié le 2 février 2022 à 13h22, mis à jour le 2 février 2022 à 13h41
JT Perso
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Source : JT 13h Semaine

C'est une sculpture emblématique de l’Égypte ancienne qui arrive au Louvre-Lens.
Emmanuel Macron a lui-même acté le prêt du Scribe Accroupi pour 11 mois.
Cette œuvre doit sa popularité à sa beauté, mais aussi au mystère qui entoure l’homme qu’elle représente.

Il n’avait pas quitté Paris depuis près d’un quart de siècle. Chef-d'œuvre de l’Égypte ancienne, le célèbre Scribe Accroupi sera exposé à partir de mercredi au Louvre-Lens qui fête ses dix ans. Un prêt de 11 mois de la célèbre institution parisienne dans le cadre de l’exposition "Champollion et les hiéroglyphes" que le président Emmanuel Macron inaugurera en personne mercredi dans le cadre d’un déplacement d'une journée dans le bassin minier.

Âgée de 4.500 ans, cette sculpture peinte de couleurs vives a été découverte en 1850 dans une tombe le long de l'allée des sphinx du Sérapéum de Saqquara, en Égypte, par l’archéologue français Auguste Mariette. De 53 centimètres de haut, elle représente un homme prêt à écrire, un papyrus posté sur ses genoux. Ses yeux en cristal de roche, dessinés d’un trait de khôl  et son regard d’une intensité rare, en ont fait l’une des œuvres les plus populaires pour les visiteurs du monde entier.

Un fils de pharaon ?

Qui était-il ? Personne, hélas, ne le sait. L’inscription hiéroglyphique donnant son nom devait se trouver sur un socle qui aurait été perdu lors de la fouille. Mais pour les experts, il s’agissait certainement d’un homme influent de son époque, se faire représenter en scribe étant en effet une marque d’appartenance à l’élite sociale de l’Ancien Empire. Il pourrait donc être un fils de pharaon de la IVème dynastie (2600-2350 avant J.-C.).

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"C'est un prêt auquel le président est particulièrement attaché et qui a fait l’objet d’échanges entre lui et la présidente-directrice du Louvre Laurence des Cars", a indiqué lundi l'Élysée qui y voit un symbole "de la politique de décentralisation et de circulation des collections". Mercredi, Emmanuel Macron sera guidé par un groupe de collégiens qui ont suivi des ateliers avec le musée pour devenir eux-mêmes médiateurs ou guides lors de la Nuit européenne des musées. 


Jérôme VERMELIN

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