Magali Berdah, l'agent des stars de la téléréalité, se lance dans l'interview politique avec Eric Zemmour

R.H. avec AFP
Publié le 25 janvier 2022 à 17h22
Magali Berdah fait partie du classement  de "Forbes France" des 40 femmes qui ont marqué l'année 2021.

Magali Berdah fait partie du classement de "Forbes France" des 40 femmes qui ont marqué l'année 2021.

Source : AFP

La chroniqueuse de TPMP inaugure sur YouTube une série d'entretiens avec des politiques.
Le premier épisode intitulé "24 heures avec Éric Zemmour" a été diffusé dimanche.
But de l'entreprise : rendre la politique accessible à tous.

Magali Berdah se lance dans la politique. L'agent des plus grosses stars de téléréalité (Nabilla, Maeva Ghennam ou encore Jessica Thivenin), a partagé sur YouTube le premier épisode de son format d'interviews avec les politiques, intitulé "24 heures avec Éric Zemmour". 

"Je vais suivre en immersion tous les candidats à la présidentielle", explique-t-elle au début de la vidéo. "Je pense que cette vidéo va faire très polémique parce que personne ne s'y attend, même moi je ne m'y attends pas mais je suis là !", explique la patronne de l’agence Shauna Events et figure incontournable de la téléréalité. 

Ton direct et volubile, la femme d'affaires de 40 ans, qui avait toujours clamé que la politique "ce n'est pas (son) truc", s'est lancé comme défi de la rendre "accessible à tous" avec sa nouvelle émission. Pour son premier entretien, elle a choisi d'aller à la rencontre du candidat d'extrême droite Eric Zemmour. 

Mon but c'est d'aller en immersion avec chacun des candidats, d'essayer de comprendre qui ils sont, sans préjugés, ni a priori
Magali Berdah

"Mon but c'est d'aller en immersion avec chacun des candidats, d'essayer de comprendre qui ils sont, sans préjugés ni a priori", résume celle qui dit n'avoir jusqu'ici voté qu'une seule fois, à 18 ans, "pour faire plaisir" à sa grand-mère, comme le rapporte l'AFP.

"Aujourd'hui, j'ai une entreprise, j'ai des gens à gérer, j'ai des responsabilités, j'ai des enfants. Je ne peux pas rendre responsable un gouvernement si moi-même je ne vote pas donc je vais me renseigner", poursuit-elle. "C'est la seule solution pour moi de savoir pour qui j'aimerais voter. Et si ça m'aide moi, ça pourra peut-être aider les autres", espère celle qui trouve les candidats "barbants".

"Donc je me dis peut-être que si je vais les rencontrer avec des questions et des mots simples, ils me répondront simplement", abonde Magali Berdah qui assure avoir déjà reçu "des réponses positives" de la part de plusieurs candidats. Pour elle, le fait qu'ils acceptent d'être suivis par des personnes "comme elle" en dit long sur l'évolution du paysage politique.

"Il est temps d'arrêter de rejeter des gens parce qu'on ne vient pas du même milieu ou parce qu'on n'est pas sur le même niveau culturel", fustige l'agent qui "vit ce mépris" depuis la création de sa société il y a cinq ans. "Quand on veut diriger un pays, on dirige tout le pays, on ne peut pas dire 'je vais diriger que les intellos'", balance-t-elle, ajoutant qu'il est notamment dans leur intérêt d'être "vus par des jeunes". 


R.H. avec AFP

Tout
TF1 Info