Mia Frye : "'Got to dance', ce n'est pas le 'Dîner de cons'"

Publié le 23 juin 2015 à 11h30
Mia Frye : "'Got to dance', ce n'est pas le 'Dîner de cons'"

INTERVIEW – Elle va droit au but. Après avoir joué les jurés dans "Talent Street" aux côtés de Joey Starr sur France Ô, la célèbre chorégraphe renouvelle l'expérience sur TMC qui lance ce mercredi soir un nouveau concours de danse ouvert à tous. Attention ça déménage !

Et maintenant dansez ! TMC lance ce mercredi soir "Got to dance", un nouveau concours présenté par Sandrine Corman et produit par Shine France. Dans ce programme adapté d'un format britannique, des danseurs venus de tous horizons devront séduire le jury pour remporter les 50 000 euros mis en jeu. Aux côtés du chanteur David Carreira et du chorégraphe Stéphane Jarny, on retrouvera Mia Frye, l’inoubliable jurée de "Pop Star" sur M6. La célèbre chorégraphe nous dit tout sur cette nouvelle aventure. Sans langue de bois.

Pourquoi avez-vous accepté de jouer les jurés dans "Got to dance" ?
J'ai accepté parce que j'ai senti que le jury avait l'air crédible. Tout comme la production qui avait envie de faire un programme beau, abouti et sincère. Il y a beaucoup de bienveillance envers les candidats qui sont bien traités. C'est important, car, quand ils se présentent à nous, ils sont dans de bonnes dispositions. Mais surtout on m'a promis qu'il n'y aurait pas de "casseroles" et qu'on ne se moquera de personne, car pour moi ça aurait été rédhibitoire. Ce n'est pas Le Dîner de con, on est là pour amener du "feel good".

Face aux candidats, vous savez vous montrer convaincante...
Il faut être sincère et dire à quel point on désire quelqu'un. Et aussi être franc avec soi-même et se demander ce qu'on peut vraiment apporter aux concurrents, car dans ce concours nous les coachons aussi. Moi je viens de l'univers de la danse urbaine, mais c'est vrai que j'ai été très surprise et séduite par le casting. Mon cœur a balancé vers d'autres styles de danse. Au final, "Got to dance" est un beau spectacle qui montre ce qu'est vraiment la danse, qu'on soit amateur ou professionnel. Et la constatation c'est que la France, elle danse !

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Ces dernières années, vous avez beaucoup travaillé mais on vous a moins vue à la télévision. C'était un choix volontaire ?
Oui. Le fait d'avoir pris du recul m'a permis de me rendre compte que parfois, on me scénarisait. Au montage on faisait de moi un personnage caricatural qui ne me ressemblait pas. Ça m'a beaucoup surprise et attristée. Je sais que j'ai un talent comique mais ce n’est pas de ma faute. A cause de cela, j'ai refusé beaucoup de propositions. On ne me paie pas assez cher pour que je sois obligée à chaque fois de prouver qu'en réalité je suis quelqu'un de sensible. J'assume mes "punchlines" mais si on ne retient que ça, ça ne m'intéresse pas.

Êtes-vous beaucoup sollicitée ?
Oui, j'ai la chance d'être sollicitée. Je donne des cours de danse tous les jours et c'est bondé. Je fais beaucoup de choses, c'est mon côté américain. Dès l'enfance on nous apprend à tout faire et moi je suis très curieuse de tous les arts.

Vous êtes aussi connue pour votre franc-parler...
Il faut être vrai et je le suis. Les L5 dans "Popstar" elles n'auraient jamais vendu plus de 2,5 millions d'albums et 1 million de singles si elles n'étaient pas vraies, no way. Chacune de ces filles je les ai choisies, c'étaient des mini Mia. Pour Sherifa Luna, c'est pareil, j'ai tout donné. Quand je viens c'est pour réussir. J'ai horreur de l'échec. Et comme je n'ai pas beaucoup de temps, je vais droit au but.

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"Got to dance", tous les mercredis à 20 h 50 sur TMC.


Rania HOBALLAH

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