Mickey Rourke révèle qu’il tourne dans le nouveau film de Roman Polanski en Suisse

Publié le 15 avril 2022 à 17h08, mis à jour le 15 avril 2022 à 17h17

Source : TF1 Info

L’acteur américain annonce qu’il est au générique de "The Palace", le nouveau film de Roman Polanski qui se tourne à Gstaad.
Sur Instagram, il se dit ravi de travailler avec le cinéaste franco-polonais qu’il qualifie de "légendaire et talentueux".
En Suisse, le tournage entamé mi-mars a déjà provoqué quelques remous parmi les professionnels du cinéma.

Surprise au casting de The Palace, le nouveau film que Roman Polanski tourne depuis le 17 mars dernier à Gstaad. Dans un message posté jeudi soir sur Instagram, l’acteur américain Mickey Rourke, 69 ans, révèle en effet qu’il a rejoint le casting de ce long-métrage dont l'intrigue se déroule dans un hôtel de luxe de la célèbre station de ski suisse, le 31 mars 1999. Jusqu’ici son nom n’avait jamais été évoqué dans les médias.

"C’est la fin de la journée et c’est un grand plaisir de travailler avec le légendaire et talentueux Roman Polanski", écrit la star de The Wrestler en légende d’un cliché où il apparaît les cheveux décolorés en blond, vêtu d’un peignoir et s’allumant une cigarette, "pour de faux" précise-t-il plus loin. Dans son message, Mickey Rourke loue "l’intégrité, le style, la classe et le côté imprévisible" d’un cinéaste "dans ce métier depuis 60 ans et dont on peut toujours apprendre quelque chose de nouveau".

"En général je n’ai pas de grandes conversations avec les réalisateurs, mais Roman Polanski n’est pas un réalisateur comme les autres", poursuit l’acteur, saluant "toutes les suggestions qu’il fait pour rendre mon métier plus facile grâce à ses années d’expérience et de savoir". Sans parler de "l’air pur" de la Suisse qui lui permet de donner "110% de mon talent, ce que je ne fais pas habituellement".

Co-production italo-suisse, The Palace est le premier film que Roman Polanski tourne depuis J’accuse, les accusations de viol de la photographe Valentine Monnier, niées par l'intéressé, ainsi que la cérémonie des César mouvementée où le cinéaste a été primé en son absence, provoquant la colère de la comédienne Adèle Haenel qui avait quitté la salle.

En Suisse, son retour derrière la caméra a déjà fait des vagues. Dans une tribune publiée dans le quotidien Le Temps, un collectif de techniciens, comédiens et cinéastes romans dénonce "la facilité avec laquelle un homme condamné pour viol, accusé à de multiples reprises et qui fuit encore et toujours la justice, peut s’engager sans encombre dans une démarche artistique publique".


Jérôme VERMELIN

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