Le concours évolue avec une série de changements.Désormais, il n'y a plus de critère d'âge, mais de taille.Les candidates peuvent également être mères de famille et avoir des tatouages.
C'est une petite révolution au pays des reines de beauté. La présidente de la société Miss France est revenue sur les modifications du règlement du concours qui se déroule ce samedi 17 décembre. "Je me suis inspirée de Miss Univers", a confié cet été Alexia Laroche-Joubert, la nouvelle présidente de la société Miss France qui a "reconfiguré complètement l’institution".
Désormais, pour participer à Miss France, il faut être âgée de plus de 18 ans et mesurer au moins 1,70 mètre et être de sexe féminin "à l’état civil", comme elle l'a expliqué à nos collègues de TV Magazine. Une précision qui a notamment permis à la comédienne Andréa Furet d'être la première femme ouvertement transgenre à participer à Miss Paris 2022 où elle est arrivée deuxième Dauphine en juin. "Ça prouve que les gens sont prêts pour le changement, sont prêts à l’inclusivité et au vivre ensemble, ça fait très plaisir. Ce titre est vraiment synonyme de victoire", avait réagi auprès de TF1info la jeune femme de 25 ans, très émue.
Les mères de famille ne sont plus bannies
Autre nouveauté de taille : les candidates ne sont plus tenues d’être célibataires et peuvent même être mères de famille. "C’était le point qui était le plus complexe pour moi", admet Alexia Laroche-Joubert qui alerte les mamans qui voudraient tenter leur chance. "Elles doivent vraiment être informées et conscientes qu’un règne de Miss France nécessite beaucoup de déplacement dans les régions. Il faut donc qu’elles puissent s’organiser".
Les candidates qui se présentent ne doivent pas avoir fait de films ou de photographies pornographiques ou avoir eu de propos pénalement répréhensibles
Alexia Laroche-Joubert
Les tatouages sont désormais aussi acceptés "tant que ce ne sont pas des tatouages qui ont des représentations pénalement répréhensibles", précise la productrice. "On pourra aussi les masquer sur scène pour celles qui le souhaitent", propose-t-elle. Pour préserver les valeurs de Miss France, "les candidates qui se présentent ne doivent pas avoir fait de films ou de photographies pornographiques ou avoir eu de propos pénalement répréhensibles", prévient Alexia-Laroche Joubert qui rappelle que les comités régionaux auront le dernier mot. "Certains gardent les critères précédents, comme limiter l’âge de 18 à 24 ans, quand d’autres nous suivent. Moi je leur fais confiance, ils sont complètement autonomes".