SPORTS - L'acteur décédé ce lundi était un grand fan de sport, en particulier de boxe, une discipline qu'il a pratiquée presque toute sa vie.
La boxe était un pan de la vie de Jean-Paul Belmondo. "Chaque fois qu'il le peut, en sortant du studio, il redevient l'un de ses boxeurs têtus qui viennent s'entrainer chaque soir après leur travail à l'Avia club, derrière la porte Saint-Martin", rappelait un journaliste en 1961.
Quand il parle de sa réussite dans le cinéma, l'acteur n'oublie pas de mentionner ses années de boxe : "Le cinéma, c’est un emploi un peu dur, mais la boxe m'a apporté ce côté hargneux dans la vie, de ne pas laisser se démonter quand ça va mal et quand on est désespéré, de ne pas s'écouter et de continuer à lutter", disait l'acteur en 1961.
C'est en 1943 que Jean-Paul Belmondo découvre la boxe. Mais ce n'est qu'en 1948 que la discipline devient sa passion grâce à la victoire du boxeur français Marcel Cerdan sur l’Américain Tony Zale qui lui permet de devenir champion du monde des poids moyens. Quelques jours plus tard, Belmondo s’inscrit à l’Avia Club et commence une petite carrière en amateur. Il aura à son actif neuf combats avec sept victoires, un nul et une défaite.
Une passion pour la boxe, très peu retranscrite à l'écran
Jean-Paul Belmondo a joué très peu de rôles en rapport avec la boxe. Mais à chaque fois que c'est arrivé, l'acteur prenait ce rôle à cœur. En 1982, Gérard Oury lui propose un rôle d'entraîneur de boxe. Belmondo accepte à une condition, "que les boxeurs soient de vrais boxeurs. Ce sont les boxeurs Stéphane Ferrara et Dominique Nato qui lui donnent la réplique. Un souvenir inoubliable pour les deux hommes. "C'est quelqu'un qui était aimé, car facile à approcher", se souvient Stephane Ferrara.
L'aîné des Ferchaux, en 1963, est le seul film de la carrière de Belmondo il se voit confier un rôle de boxeur.
Pour ses contributions, l’acteur a même reçu un Gant d’honneur lors de la cérémonie des Gants d’Or de boxe le 19 octobre 2019.
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Jean-Pierre Cossegal était très jeune quand il a croisé "Bebel" pour la première fois. Le speaker emblématique de la boxe se souvient de l'humilité de l'acteur. "Dans le milieu de la boxe, tout le monde l'appelle Jean-Paul, parce que c'est un familier, il fait partie de la famille, on est accoutumé à le voir", avant de donner des détails sur le rôle joué en coulisses par son ami. "Il ne se limitait pas au rôle de spectateur, il a joué un rôle de mécène pour donner un coup de main à de jeunes boxeurs".
Tony Yoka a eu la chance de croiser l'acteur lors de tous ses combats professionnels. "M. Belmondo, ça fait une dizaine d'années que je le côtoie, il est venu à tous mes combats professionnels aux quatre coins de la France. C'est quelqu'un qui a fait énormément pour notre sport, c’était un passionné et il l'a montré jusqu'à la dernière heure", déclare le champion olympique de 2016.
Jean-Paul Belmondo n'était pas seulement un fan de boxe, mais un fan de sport. En 1970, il participe financièrement à la création du PSG, qui restera à vie le club cher à son cœur.
En plus du football, "Bebel" était un fan de tennis et de Roland-Garros. Depuis 1970, il n'était pas rare de croiser l'acteur dans les travées des courts.
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