"Je ne suis pas ce monstre" : Simon Leviev se défend d’être "l'Arnaqueur de Tinder"

Musique effrayante, montage éclair et voix grave. La bande-annonce est digne d’un blockbuster hollywoodien. Simon Leviev a donné sa toute première interview depuis l’arrivée, début février sur Netflix, du documentaire qui le présente comme L’Arnaqueur de Tinder. 

Un titre qu’il refuse auprès d’Inside Edition, média américain si fier d’avoir obtenu ses confidences qu’il les a teasées tout le week-end. "Je ne suis pas ce monstre", se défend l’Israélien lors d’un entretien qui sera diffusé ce lundi et ce mardi.

Né Shimon Hayut, Simon Leviev est accusé d’avoir soutiré près de 10 millions de dollars à des jeunes femmes en quête du grand amour en utilisant la même technique. Après un match sur l’application de rencontres Tinder où il se présentait comme l’héritier d’un riche diamantaire israélien, il faisait vivre à ses conquêtes une vie de luxe qu’il finançait avec l’argent soutiré à sa victime précédente. Trois d’entre elles témoignent dans le documentaire de Netflix, lui a refusé d’y prendre part. "Ils le présentent comme un documentaire mais en vérité, c’est un film totalement inventé", insiste-t-il dans un extrait de son interview dévoilé par Entertainment Weekly.

"Je suis le plus grand gentleman au monde. Je ne suis pas une fraude, je ne suis pas quelqu’un de faux. Les gens ne me connaissent pas donc ils ne peuvent pas me juger", martèle Simon Leviev qui se défend d’être "l’Arnaqueur de Tinder". "J’étais juste un célibataire qui voulait rencontrer des filles", glisse-t-il, soutenu par sa nouvelle petite amie qui a elle aussi répondu à cette interview clé pour redorer l’image du jeune homme. Bien décidé à profiter de sa nouvelle notoriété, il a signé avec un agent américain pour faire carrière aux États-Unis.

Condamné à 15 mois de prison en Israël pour fraude, Simon Leviev n’en a fait que cinq. Mais pas de quoi arrêter sa soif de popularité. Banni de Tinder comme nous l'a confirmé l'application, il a relancé son compte Instagram déjà suivi par plus de 1,4 million de personnes. "Chaque histoire a deux versions", assure-t-il dans la biographie du seul profil numérique qu’il lui reste. La sienne n'a pas encore livré toutes ses vérités.