SCANDALE - "The Sun" révèle ce mercredi 11 mars les conversations téléphoniques entre le duc de Sussex et des interlocuteurs qu'il croyait être la jeune Greta Thunberg et son père Svante. "Nous sommes complètement à part de la majorité de ma famille", dit-il au sujet de son couple avec Meghan, avant d'affirmer que le président américain a "du sang sur les mains" dans sa non-lutte pour la protection de l'environnement.
Du côté de Buckingham Palace mercredi matin, c'était silence radio. Un "no comment" signe, selon certains journalistes spécialistes de la royauté, qu'aucun doute n'est permis sur la véracité des propos imputés au prince Harry. Deux jours après la fin en fanfare de son ultime tournée d'engagement en tant que membre senior de la famille royale britannique, voilà que le duc de Sussex retrouve ses vieux démons en faisant la Une de The Sun, pas peu fier de sigler "exclusive" une information qui risque de causer des remous au-delà du Royaume-Uni.
Le tabloïd publie des extraits audio ainsi que la retranscription de deux échanges téléphoniques entre le petit-fils de la reine Elizabeth II et deux YouTubeurs russes habitués à piéger les personnalités, comme Elton John et Bernie Sanders. Ceux qui se font appeler Vovan et Lexus sur les réseaux sociaux - de leurs vrais noms Vladimir Kuznetsov et Alexey Stolyarov - affirment s'être fait passer pour la jeune Greta Thunberg et son père Svante pour tirer les vers du nez du prince. Une mission visiblement réussie à écouter la voix du frère de William, qu'on reconnaît très bien.
Selon The Sun, deux conversations ont été enregistrées le 31 décembre et le 22 janvier - soit avant et après l'annonce fracassante des velléités de départ de Harry et Meghan de la famille royale. L'intégralité de la vidéo doit être partagée sur YouTube dans les prochaines heures, selon Vovan. Le duc de Sussex semble être en confiance à l'autre bout du fil car il ne retient ses coups sur aucun sujet. À propos du #Megxit, il reconnaît que "cette décision n'était certainement pas la plus facile mais était la bonne pour (sa) famille et pour être capable de protéger (son) fils" Archie. "Et je crois que beaucoup de personnes dans le monde peuvent s'identifier à nous et respecter notre choix de privilégier notre famille", ajoute-t-il.
Harry martèle à la fausse Greta Thunberg qu'elle ne doit "pas croire ce qu'elle lit" et que "personne ne leur a retiré leurs titres". "À cause d'un détail technique au sein de la famille (...), on nous a évidemment demandé de ne pas utiliser nos titres pour faire de l'argent - ce que nous ne ferons jamais. Mais la presse a réussi à sauter dessus pour donner l'impression que nous avions été destitués", insiste-t-il. Il souligne que son expérience dans l'armée pendant dix ans fait de lui quelqu'un de "plus normal que sa famille voudrait bien le croire".
"Être dans une position différente nous donne maintenant la possibilité de dire et faire des choses que nous n'aurions sans doute pas pu faire", glisse-t-il. Interrogé sur son oncle le prince Andrew, empêtré dans le scandale Epstein, Harry a "peu à dire sur le sujet". Mais prend tout de même ses distances. "Peu importe ce qu'il a fait ou n'a pas fait, ça n'a absolument rien à voir avec ma femme et moi. Nous travaillons dans un sentiment d'inclusion et nous concentrons sur la communauté. Et donc nous sommes complètement à part de la majorité de ma famille", lâche-t-il, rhabillant ses proches pour le printemps qui arrive.
Il voudra vous rencontrer pour redorer son image mais il ne voudra pas parler changement climatique avec vous parce que vous vous montreriez plus rusée que lui
Le prince Harry parlant de Donald Trump à une fausse Greta Thunberg
Le duc de Sussex révèle aussi avoir abandonné l'idée de créer une fondation avec son épouse. "Nous prenons un peu plus de temps pour réfléchir à la manière d'utiliser notre plateforme et notre voix pour essayer et encourager un vrai changement", poursuit-il. Il explique que "malheureusement, le monde est dirigé par quelques personnes vraiment malades" et que des gens comme l'adolescente suédoise et la jeune génération "seront ceux qui feront toute la différence".
Alors forcément, la discussion glisse sur le terrain politique. Il parle du système politique britannique comme d'un "système sans doute cassé" au vu des dernières élections générales qui ont vu s'affronter le travailliste Jeremy Corbyn et le conservateur Boris Johnson. Il estime que l'actuel Premier ministre britannique est "un homme bon". "Vous êtes l'une des seules personnes capables de toucher son âme et de faire qu'il vous croit", lance-t-il à la fausse Greta Thunberg, rappelant que Johnson fait partie de la vieille garde qui "croit ce qu'elle veut croire et croit ce qu'on lui a dit".
Ses plus gros tacles sont à l'attention de Donald Trump. Harry assure notamment que le président américain a "du sang sur les mains" car il milite pour le développement de l'industrie du charbon aux Etats-Unis. "Il voudra vous rencontrer pour redorer son image mais il ne voudra pas parler changement climatique avec vous parce que vous vous montreriez plus rusée que lui", dit-il à son interlocutrice, tout en l'invitant à rencontrer l'ancien homme d'affaires et Boris Johnson si elle en a l'occasion. "Il est bien plus important d'avoir un dialogue ouvert et une discussion avec ces gens plutôt que l'inverse", lui conseille-t-il. Autant dire qu'on scrute le compte Twitter de Trump avec attention et une certaine impatience...
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