Présidentielle US : Clint Eastwood a choisi Donald Trump

Pour lui, ce sera le candidat à la mèche, pas franchement élégant dans ses propos et surtout très polémique. Clint Eastwood a déclaré dans Esquire, au cours d'une longue interview qu'il avait choisi son poulain pour la présidentielle : ce sera Donald Trump.

L'acteur et réalisateur mythique a pourtant reconnu que la rhétorique incendiaire du magnat de l'immobilier était parfois "idiote" mais ce n'est finalement pas très important car les gens "en font tout un plat" et devraient "s'en remettre".

"Génération de mauviettes"

L'interprète de "Dirty Harry" sort donc la sulfateuse dans Esquire et estime que les gens en ont assez du "politiquement correct, des ronds-de-jambe. Nous sommes vraiment dans une génération de 'lèche-botte'", dit-il . "Nous sommes dans une génération de mauviettes. Tout le monde marche sur des oeufs. On voit des gens qui en accusent d'autres d'être racistes et toutes sortes de choses. Quand j'étais enfant, on ne disait pas que c'était raciste", balance le cinéaste.

Ce qui rapproche donc les deux hommes est sans doute le goût pour les déclarations chocs mais aussi pour les polémiques.  Le réalisateur multi-oscarisé de "Million dollar baby" et "Impitoyable" avait été tourné en dérision après une prestation étrange à la convention républicaine de 2012, où il avait tenu une conversation surréaliste avec une chaise vide symbolisant selon lui le président Barack Obama.

 

Le discours face à une chaise vide ... 

Eastwood a reconnu dans  Esquire  qu'il avait regretté ce discours, dont l'idée lui était venue lorsqu'il était en coulisses et qu'il avait entendu  la chanson de Neil Diamond "I am, I said"  dont les paroles disent "et personne n'a rien entendu, pas même la chaise". "Et je me suis dit, c'est Obama. Il ne va pas travailler. Il ne va pas au Congrès essayer de trouver des accords. Qu'est-ce qu'il fait donc assis à la Maison Blanche ?", a-t-il raconté dans le magazine.

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Quant à Donald Trump, avec ses déclarations outrancières contre les femmes, les immigrés mexicains ou encore les musulmans, il a remporté les primaires républicaines. Mais il a commencé à fléchir dans les sondages contre la démocrate Hillary Clinton, après une violente polémique avec une famille musulmane d'origine pakistanaise dont le fils (capitaine de l'armée de terre américaine) est mort en sauvant ses hommes en Irak. 

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