L’avocate Camille Vasquez a eu un rôle décisif dans la victoire judiciaire de Johnny Depp face à Amber Heard.Et pourtant, ce n’est pas cette jeune avocate de 37 ans que l’acteur avait choisi au départ.Depuis mercredi dernier, les plus grands cabinets et plusieurs médias rêvent de l’engager.
À l’ouverture du procès en diffamation intenté par Johnny Depp à Amber Heard, peu d’experts judiciaires misaient sur une victoire de la star de Pirates des Caraïbes. Pire, certains avocats, interrogés par les médias américains, avouaient qu’ils n’auraient jamais pris le risque de défendre l’interprète de Jack Sparrow, après une première défaite judiciaire devant la Haute Cour de Londres, en 20200. Ce risque, Camille Vasquez, 37 ans, l’a pris bien volontiers. Et avec une pugnacité qui a fait d’elle la révélation du procès qui a passionné les médias du monde entier pendant plus de six semaines.
Pour beaucoup d’observateurs, c’est grâce à son contre-interrogatoire féroce, pointant plusieurs contradictions dans les propos d’Amber Heard, qu’elle a convaincu les sept jurés du tribunal de Fairfax de condamner la comédienne à 10 millions de dollars de dommages et intérêts. "Vous vouliez l’argent de Monsieur Depp, vous vouliez avoir bonne presse, vous vouliez être vue comme une victime noble de violences conjugales", lui a-t-elle lancé, devant des millions de spectateurs lors d'une audience mémorable.
Face à une Amber Heard sonnée, Camille Vasquez évoque ce jour-là la somme de 7 millions de dollars que lui avait accordé l’acteur lors de leur divorce en 2017 et qu’elle devait reverser à diverses associations. Ce qu’elle n’a fait qu’en très faible partie, certains y voyant la conséquence de son train de vie dispendieux. Un "détail" qui aurait eu son importance selon l’un des jurés qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat ce week-end, dans une vidéo publiée sur TikTok.
D’après le New York Post, la jeune femme serait courtisée par le tout Hollywood depuis l’énoncé du verdict. "Les agents se précipitent parce qu’ils voient en elle une licorne", explique un producteur interrogé par le tabloïd. "C’est une avocate intelligente, maline et posée. Sa prestation au procès lui a offert un niveau de visibilité inédit. Le fait qu’elle soit issue de la diversité est un bonus."
Johnny Depp voulait une autre avocate
Camille Vasquez aurait déjà reçu des propositions de plusieurs chaînes de télévision nationales et câblées qui rêvent de l’avoir à l’antenne. D’ici là, elle aura sans doute pris rendez-vous avec ses supérieurs pour discuter de son avis professionnel. Car à la surprise générale, la jeune femme n’était jusqu’ici qu’une salariée du prestigieux cabinet Brown Rudnick qu’elle a rejoint en 2018. Et c’est, à vrai dire, à la dernière minute qu’elle a été choisie pour mener l’offensive contre Amber Heard.
Si l’équipe d’avocats de Johnny Depp a toujours souhaité que ce soit une femme qui passe l’actrice sur le grill, le héros de Charlie et la Chocolaterie avait un autre nom en tête au départ. Le DailyMail a en effet révélé qu’en février dernier, il avait engagé Kathleen Zellner, 64 ans, une avocate plus expérimentée dont il était devenu fan en regardant la série documentaire Making a Murderer, sur Netflix.
C'est Ben Chew, l’avocat principal de l’acteur, qui a finalement imposé Camille Vasquez, impressionné par sa connaissance du dossier alors que Kathleen Zellner arrivait très tard dans la procédure. Un pari gagnant puisque sa jeune consœur, lauréate l’an dernier du prix Ones to Watch, récompensant les avocats les plus prometteurs d’Amérique, s’est montrée intraitable dans l’enceinte du tribunal de Fairfax. Et l'acteur a visiblement apprécié, l'enlaçant à plusieurs reprises durant le procès, au point de lancer des rumeurs d'idylle, vite démenties.
Forte d’une victoire retentissante, Camille Vasquez pourrait être nommée associée de Brown Rudnick dans les prochains jours, une jolie revalorisation salariale à la clé. À moins qu’elle cède à plus offrant. "C’est un requin", confie une source judiciaire au New York Post. "C'est presque choquant qu’elle n’ait pas été nommée associée avant le procès et qu’elle ne l’ait pas déjà été depuis. Les plus grands cabinets rêvent de l’engager."
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