Assistante familiale dans le Nord de la France, Célia est la première éliminée de "Koh-Lanta : le feu sacré".Un véritable crève-cœur pour cette sportive aguerrie, plombée par le parcours du combattant et les a priori de ses rivaux.Pour TF1info, elle raconte son parcours aux Philippines et ses regrets vis-à-vis d’une aventure préparée de longue date.
C’est le pire des scénarios. Célia, 48 ans, avait déposé cinq dossiers de candidatures en quatorze ans avant de rejoindre "Koh-Lanta : le feu sacré". Sportive aguerrie puisqu’elle a été championne de France de lutte en 2016, l’assistante familiale du Calvados s’était préparée à aller au bout de l’aventure. Après un parcours du combattant catastrophique et une intégration difficile à l’équipe des jaunes, battue lors de l’épreuve par équipe, elle a été éliminée au terme du premier conseil de la saison...
Vous avez été la première éliminée de cette nouvelle saison. Est-ce que ça a été difficile à digérer ?
Ça a été un anéantissement pour moi. Pour ne rien vous cacher, cette défaite, je vais vivre avec, mais je ne la digérerai jamais. Sauf si je refais un "Koh-Lanta" ou une autre aventure de la même importance. Mais je vais devoir trouver un moyen de tourner la page parce que cette défaite m’est insupportable. Avoir attendu aussi longtemps et être partie si vite, sans honneur… Je me suis énormément déçue.
Vous aviez posé cinq fois votre candidature en quatorze ans. S’il y a bien un candidat qui rêvait de faire cette émission plus que tous les autres, c’est vous…
Je ne dirais pas tous puisque Amin a attendu 20 ans. Respect à lui ! (Rires). Mais c’est vrai que ça fait drôle de ne plus écrire à la production. Je vais toujours au sport… Mais je n’ai plus ce projet au bout.
Malheureusement les candidats ne se sont basés que sur la première épreuve pour me juger
Célia
Le premier épisode débute avec le parcours du combattant où vous êtes tout de suite en difficulté. Est-ce que ça a compromis d’emblée votre aventure ?
Complètement. J’ai été grillée direct ! Déjà, j'avais 49 ans et le mot "doyenne" revenait souvent dans les conversations. Et cette épreuve n’a rien arrangé. Mais je suis surtout en colère après moi. J’avais pris 4 ou 5 kilos à la demande du médecin pour avoir des réserves en commençant l’aventure… Et ça m’a plombé. C’était trop, j’ai manqué de vitesse. Je n’étais pas dans mon poids de forme, en fait.
Cet échec crée un a priori à votre sujet alors que vous avez un parcours sportif assez admirable…
Oui et je leur ai dit. Déjà, j'ai fait 14 ans de danse classique, autant dire que j’étais plutôt calée au niveau de l’équilibre. J’ai fait de l’athlétisme, du modern jazz et cinq ans de lutte avec un titre de championne de France en 2016. Et là, je suis dans ma cinquième année de boxe où j’ai vraiment appris la douleur. Malheureusement, les candidats ne se sont basés que sur la première épreuve pour me juger et je savais qu’en cas de défaite lors de l’épreuve par équipe, j’allais me retrouver sur la sellette…
Déçue par l'attitude de Tania
L’élimination se joue entre vous et Tania la benjamine. Vous aviez de vrais partisans, mais ça se joue à peu de choses. Qu’auriez-vous pu faire pour changer le cours des événements ?
J’ai vraiment tout essayé ! Mais dans l’ensemble, j'ai ressenti une barrière liée à l’âge et j’ai eu un peu de mal à m’intégrer au départ. Si bien que j’ai passé beaucoup de temps à chercher ce fichu collier d’immunité. À l’écran, c’est vite résumé. Mais dans la réalité, c'était deux jours et demi sur trois à fouiller le moindre recoin, du matin au soir ! À ce niveau-là, je n’ai pas de regrets. Après, j’ai tenté l’alliance qui semblait devoir le mieux fonctionner. Mais ça n’a pas marché.
En partant, vous avez des mots assez durs, notamment pour Tania. Elle n’a vraiment pas été réglo ?
Pas réglo du tout ! On s’était dit qu’on se mettait ensemble parce qu’on savait qu’on était menacées toutes les deux. Or moi quand je donne ma parole, je ne la reprends pas. Si j’avais mis le bulletin Tania, ça n’aurait rien changé. Mais ça m’aurait perturbé parce que je ne serais pas restée la femme droite que je suis au quotidien. Or, je voulais prouver qu’on pouvait gagner Koh-Lanta en restant droit. Mais apparemment pas sur cette saison ! (Rires)
En parlant de votre quotidien, vous êtes assistante familiale, sans cesse au service des autres. Faire "Koh-Lanta", c’était l’occasion de ne penser qu’à vous ?
Aussi, oui. C’était ce moment rien qu’à moi où je n’avais pas à faire attention aux autres uniquement. Un petit bout de ma vie que j’aurais aimé faire perdurer. Mais ce n’était pas la raison première de ma participation.
C’était quoi ?
Je n’ai jamais atteint mes limites physiques et mentales et je voulais voir à quel moment je pouvais potentiellement m’écrouler. Et je voulais me rassurer en me voyant debout le quarantième jour. Je n’ai hélas pas ma réponse à cette question. Je m’étais préparée à souffrir, à ne rien lâcher jusqu’au bout. Mais je n’avais jamais intégré dans mon cerveau l’idée de partir. Encore moins aussi vite.
>> Pour revoir l'épisode 1 de "Koh-Lanta : le feu secret" et toutes les vidéos de la saison, c'est par ici !
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