Il a remporté sa battle face à Jessica ce samedi soir sur le titre de Pascal Obispo "Mourir demain".Ancien candidat de "The Voice" au Royaume-Uni, Jérémy Levif est bien parti pour aller loin dans la version française du programme.Retrouvez toutes les prestations de la soirée sur MYTF1.
L'aventure continue pour lui. Jérémy Levif a remporté sa battle face à Jessica, ce samedi 29 avril au soir sur TF1. Une grande joie pour ce chanteur de 31 ans au parcours original. Professeur de français et d'allemand en Écosse, où il est installé depuis dix ans, Jérémy avait participé à la version britannique de "The Voice" en 2021. Coaché par le rappeur will.i.am, il était même arrivé jusqu'en demi-finale.
Papa d'un petit garçon de 14 mois, c'était la troisième fois qu'il se présentait à "The Voice" en France. Recalé en 2020, il avait loupé les auditions à l'aveugle l'année suivante après avoir attrapé le Covid-19. Il a bien fait de persévérer puisqu'il a eu la joie de voir les quatre fauteuils se retourner lors de son audition à l'aveugle, ce samedi soir. Mais surtout, de rejoindre l'équipe de Vianney, dont il est un grand fan.
Vous avez remporté votre battle contre Jessica. Soulagé ?
Je suis super heureux ! Même si j'étais confiant sur la prestation, car on avait bien travaillé, j'étais assez stressé parce que dans "The Voice", on n'est jamais sûr de rien. Mais j'étais très heureux et touché que Vianney m'ait choisi pour continuer.
Je rêvais de rencontrer Vianney et de travailler avec lui
Jérémy Levif
Amel Bent dit que vous vous êtes "envolé" sur scène. "The Voice" vous fait pousser des ailes ?
(Il rit) Oui, on peut dire ça. De manière générale, chanter me donne des ailes. Dans la vie, je suis d'un naturel plutôt calme et réservé, tout ça. quand je suis sur scène, je me pose moins de questions.
Comment s'est passé le coaching avec Vianney ?
J'étais un peu impressionné parce que je rêvais de rencontrer Vianney et de travailler avec lui. C'est un artiste dont je suis fan. Il m'inspire beaucoup artistiquement, mais aussi humainement. J'étais prêt à boire ses paroles car son avis m'importe beaucoup. C'était intimidant, mais il m'a mis tout de suite à l'aise. Il n'est pas dans le jugement, mais dans l'accompagnement. Même si tout s'arrête aujourd'hui, j'aurai réalisé un de mes rêves !
Vous avez aussi participé à "The Voice" au Royaume-Uni. Quelles sont les différences avec l'édition française ?
De façon générale, je dirai que c'est le même état d'esprit au niveau de la bienveillance et de l'émotion. Mais je trouve qu'en France, les talents sont mieux mis en lumière. Il y a plus de temps accordé à chaque histoire. Au Royaume-Uni, on te consacre du temps seulement si tu as fait retourner les coachs.
J'adore l'Écosse, je ne me vois pas vivre ailleurs
Jérémy Levif
Votre parcours est original. Comment vous êtes-vous retrouvé à vivre en Écosse ?
J'avais étudié l'anglais à l'université et j'avais très envie de vivre dans un pays anglophone. J'ai donc fait Erasmus à Liverpool et ça m'a beaucoup plu. Je suis ensuite parti à Glasgow pour être assistant de français. C'était pour moi l'opportunité de voir si je voulais vraiment enseigner. Cette expérience a m'a conforté dans mon choix. J'adore les langues, j'adore apprendre le français aux enfants.
Seriez-vous prêt à quitter l'Écosse pour la France si votre carrière démarrait ici ?
C'est une bonne question, mais la réponse est non. J'adore l'Écosse, je ne me vois pas vivre ailleurs. En plus, ma femme est écossaise, notre vie est là-bas, je ne veux pas déraciner ma famille. Et puis ce n'est qu'à une heure et demie d'avion, donc c'est jouable !
Vous êtes aussi papa d'un petit garçon, Hugo, âgé de 16 mois. Lui transmettez-vous votre amour de la musique ?
Oui bien sûr ! Ma femme est professeur de musique, donc il baigne déjà dedans. On joue souvent de la musique à la maison. Hugo aime bien taper sur les choses, il a un bon rythme, je pense qu'il sera batteur ! Je lui chante aussi des chansons en français. C'est drôle parce que quand il était bébé, une des premières chansons que je lui ai chantées pour l'endormir, c'était "Dabali" de Vianney.
Si vous deviez choisir entre enseigner ou chanter, que feriez-vous ?
Chanter, sans hésiter, parce que c'est ma grande passion. Mais comme j'adore aussi enseigner, je me dis en plaisantant, que l'idéal serait que je sois coach dans "The Voice", comme ça je pourrais allier l'enseignement et le chant (rires).
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