Léa Elui de TikTok à "Danse avec les stars" : "Je ne serai plus seule devant mon téléphone"

Publié le 15 septembre 2022 à 16h49

Source : JT 20h Semaine

Superstar des réseaux sociaux, Léa Elui débarque ce vendredi soir sur le plateau de "Danse avec les stars".
Un défi de taille pour cette idole des ados, plus habituée à danser face à son smartphone que devant les caméras.
Pour elle, c’est aussi l’occasion de montrer une image positive des influenceurs, très critiqués en cette rentrée.

Au royaume de l’influence, c’est la reine de France. À 21 ans, Léa Elui compte 17,3 millions d’abonnés sur TikTok et 11,3 millions sur Instagram, des chiffres qui donnent le tournis et qui pourraient avoir leur importance au cours de la saison 12 de "Danse avec les stars". Jadis victime de harcèlement scolaire, cette jeune Savoyarde ne cherchait qu’à échapper à son quotidien lorsqu’elle a posté ses premières vidéos, en 2016. De chorégraphies improvisées en tutos mode-beauté, elle en a fait un business lucratif, à l’image d’anciens candidats de l’émission de TF1 comme EnjoyPhoenix et Michou.

À quelques heures de son entrée en lice, Léa a du mal à dissimuler son trac, voire une certaine angoisse. "J’ai accepté pour moi-même, pour me dépasser, pour me prouver que je suis capable de faire mieux que des danses sur TikTok", explique-t-elle d’une voix timide. "J’ai l’habitude d’être seule face à mon téléphone et forcément, le public de la télévision m'impressionne un peu. Parce que ça veut dire m’ouvrir à un public qui est moins proche de moi, ne serait-ce qu’en termes d’âge. J’ai peur de ne pas être comprise donc ça met un peu la pression. Il va falloir être forte."

Contrairement à d’autres candidats, comme la chanteuse Carla, fan absolue de "Danse les stars", Léa avoue qu’elle ne connaît pas très bien l’émission. Un mal pour bien ? "J’avais regardé certains épisodes mais jamais une saison entière", reconnaît-elle. "Dès les premières répétitions, mon partenaire m’a mis à l’aise. Avec lui j’apprends à lâcher prise, à faire confiance. Après, j’ai très peur de la danse contemporaine. Pour que les spectateurs ressentent quelque chose, il faut s’ouvrir sinon ça ne marche. Et ça me fait très peur."

À l’heure où les bisbilles entre Booba et Magali Berdah font la une de l’actualité, la jeune femme a-t-elle envie de redorer l’image des influenceurs ? "Je n’aime pas trop ce terme d’influenceur parce que j’ai l’impression qu’on nous met tous dans la même boite. Et ça, je ne suis pas forcément d’accord", insiste-t-elle. "Moi j’ai toujours essayé de porter un message de bienveillance et de confiance en soi, au niveau de son corps notamment, et je veux continuer sur cette lancée en faisant cette émission."

Si sa fidèle communauté lui sera sans doute bien utile en cas de face-à-face, Léa sait aussi que certains internautes seront impitoyables avec ses performances. Mais qu’importe. "Le plus simple, c’est de ne pas regarder ce que les gens écrivent", sourit-elle. "Certains font preuve de méchanceté gratuite et il faut vraiment apprendre à se protéger. Et il y a des critiques constructives qu’on se doit de recevoir. Maintenant, si je fais cette émission, c’est pour moi et pour les personnes qui me suivent. Parce que ce sont elles qui m’ont porté jusqu’ici. Après, je n’ai rien à prouver à qui que ce soit."


Jérôme VERMELIN

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