INTERVIEW - Fils de Nathalie Cardone et d’Axel Bauer, Jim Bauer fait partie des candidats marquants de cette saison de "The Voice". Âge de 29 ans, le jeune chanteur a passé l'épreuve des "battles" haut la main.
Depuis le début de l'émission, chacune de ses prestations fait sensation. Jim Bauer s'est qualifié ce samedi pour les K.O. de "The Voice" face à Luciano. Talent de l'équipe de Marc Lavoine, le chanteur a de qui tenir puisqu'il est le fils d'Axel Bauer, à qui l'on doit les tubes Éteins la lumière, Cargo ou encore À ma place, en duo avec Zazie, et de la chanteuse Nathalie Cardone, qui a connu le succès grâce à son tube Hasta Siempre, en 1997.
Auteur et compositeur, il a déjà une petite carrière derrière lui puisqu'il a notamment collaboré avec Slimane sur l'album de Florent Pagny ou encore avec Barbara Pravi, qui représentera la France à l'Eurovision cette année.
Vous avez remporté votre battle contre Luciano. Comment avez-vous vécu le duel avec lui ?
Nous, on l'a vécu comme un duo, pas un duel. C'était une expérience assez plaisante parce qu'on s'entendait très bien avec Luciano. On a vraiment beaucoup travaillé ensemble pour se sentir au maximum à l'aise et équilibrer nos chances.
Voir Vald au coaching, ça vous a scotché ?
Oui j'étais scotché, car c'est un de mes rappeurs préféré et personne ne nous avait prévenus. Quand on s'apprête à voir Marc Lavoine, on ne s'attend pas à voir Vald à ses côtés. J'avais l'impression que mon Instagram s'était retrouvé dans la vraie vie ! On a eu un petit regard complice avec Vald, car Luciano, qui est brésilien, ne savait pas qui c'était (Rires).
Amel Bent a dit de vous que vous êtes "une star". Vous êtes d'accord avec elle ?
Non, ce serait horrible de dire ça de soi-même et ce serait faux surtout ! Après, c'est toujours agréable d'être validé par des professionnels, d'autant que cette année le jury est extrêmement éclectique. Avoir la validation des quatre coachs, c'est assez complet.
Que vous a apporté votre coach jusqu'ici ?
Ce que j'aime bien avec Marc Lavoine c'est qu'il nous parle plus comme un prof de théâtre que comme un prof de chant. Il nous parle surtout de l'émotion, de l'être humain, de notre façon d'être sur scène, d'appréhender le chant et le métier.
La production lui a couru après pendant 10 ans
Ça fait 10 ans que la production de "The Voice" vous court après. Qu'est-ce qui vous a fait céder cette année ?
Cette année, toutes les planètes étaient alignées. Je me suis retrouvé dans une situation où j'étais plus ouvert. Je me suis réveillé un matin et j'ai commencé à penser à plein de choses que je pouvais faire dans l'émission. Soudainement je ne percevais plus ça comme un télé-crochet, mais comme une œuvre que je pourrais créer, une sorte d'album, d'aventure. Je pense que j'aurai eu tort de le faire à 19 ans, je n'aurai pas été assez construit pour tenir ma barque. Je pense qu'il faut voir The Voice comme un outil et non comme une fin en soi.
Qu'attendez-vous de l'émission ?
"The Voice", c'est comme une petite histoire que je crée et qui me permet aussi de raconter un peu qui je suis, quel est mon parcours. C'est comme un CV que je déballe au fur et à mesure. "The Voice" c'est comme une série à laquelle on participe, mais sans savoir si on sera dans l'épisode d'après !
Pour les gens mes parents sont des célébrités, mais pas pour moi
Jim Bauer
Jusqu'ici vous avez plutôt été dans l'ombre. Êtes-vous prêt à passer dans la lumière ?
Je ne crois pas l'ombre et à la lumière, mais à de grands dégradés. J'ai fait parfois des millions de vues avec des collaborations et ça ne m'a pas mis dans la lumière pour autant. Là je fais "The Voice" et peut-être que je serai dans l'ombre après l'émission, et que ça va affirmer ma carrière d'auteur compositeur. En tout cas, quand je marche dans la rue, personne ne me reconnaît !
Vous êtes le fils de deux chanteurs connus, mais vous ne l'évoquez pas dans votre portrait. Pourquoi ?
Je ne cherche pas à mettre cela en avant parce que mes parents, ce sont mes parents. Pour les gens ce sont des célébrités, mais pas pour moi. Ils me soutiennent, comme des parents. Mais je n'ai pas vraiment de raison de parler d'eux, au même titre que les autres candidats. Après je ne le cache pas, mais ce n'est pas à moi de les mettre en avant, on a chacun sa carrière.
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